FILS DE L'OFFICIER (LE)
La tête abimée
C’est à 7 ans, que Sidoine apprend de la bouche de celui qu’il a toujours aimé comme son propre père, que ce dernier n’est que son père adoptif. Fils d’un officier français basé en Cochinchine, Sidoine n’est qu’un pauvre misérable doté du certificat d’études.
Le travail dans les champs est sa seule vision de la vie, jusqu’au jour où il est arraché de son village breton.
Par aub, le 17 juillet 2011
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782818905807
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Notre avis sur FILS DE L’OFFICIER (LE) #1 – La tête abimée
Dès les premieres cases de lecture j’ai senti que cette Bande Dessinée avait un petit quelque chose qui allait bien me plaire. Et bien je n’ai pas été déçu.
C’est probablement la douceur des illustrations, contrastant avec la dureté des évènements, qui m’aura en premier lieu séduit. La narration de l’histoire avec la présence d’une voix off fort bien à propos donne le ton à l’histoire.
J’ai particulièrement apprécié la profondeur du personnage de Sidoine : en effet dès les premières pages les auteurs nous tracent les différents évènements de son enfance, puis de son adolescence. Nous déconvrons alors la vie et la personnalité de ce jeune homme, âgé de 7 ans au début de l’histoire. Je dis que j’ai particulièrement aimé, parce que pour une fois les auteurs prennent le temps de nous camper un vrai personnage, mais cela n’est évidemment pas innoncent puisque toute l’histoire porte sur ce jeune homme et sur les évènements qui vont émailler sa vie.
Très rapidement on s’attache à Sidoine, mais un malaise se fait rapidement sentir dès que l’on avance un peu plus dans la lecture, pour cause, nous ne savons pas forcément si nous devons nous porter d’affection pour ce dernier, ou si au contraire nous devons le repousser. C’est avec beaucoup de réussite que les auteurs réussissent à nous laisser dans le doute et dans le choix de notre position de lecteur vis à vis de ce personnage.
Un très bon moment de lecture qui donne envie d’en connaitre au plus vite la suite.
Par AUB, le 17 juillet 2011