FILS DE LA TERRE (LES)
Volume 3

J’émettais quelques doutes sur comment le scénariste allait choisir de mettre fin à sa trilogie. J’avais peur que "l’enthousiasme naïf" auquel on avait assisté dans les deux premiers volumes perdure jusqu’à la fin. Heureusement, et même si cette dynamique de la réussite de Natsume est encore très importante dans ce troisième tome, l’utopie n’a pas le dernier mot et laisse la place à de plus modestes leçons de vie doublées d’un énorme message d’espoir.

En effet, sans que les résultats des efforts de Natsume soient officiellement utilisés à l’échelle nationale, le petit fonctionnaire volontaire a tout de même réussi sa mission et a prouvé à petite échelle que ses idées n’étaient pas irréalisables. On notera d’ailleurs, et c’est tant mieux (Natsume n’est donc pas le seul super-héros !), que certains agriculteurs ne l’ont pas attendu pour développer leurs propres – bonnes – idées comme autant de preuves que le projet de Takazono était viable.

A la suite des planches, un cahier supplémentaire nous présente des agriculteurs qui ont inspiré le mangaka pour son histoire. Très agréable à lire jusqu’au bout, cette trilogie docu-fiction Les fils de la terre est une très plaisante lecture que même les lecteurs qui n’ont jamais abordé le manga sauront apprécier.
 

Par Sylvestre, le 17 janvier 2008

Les aventures de notre fonctionnaire pour relancer l’agriculture japonaise s’achèvent sur ce troisième tome. Ce final confirme le plaisir de lecture déjà éprouvé lors des deux volumes précédents. Avec cette belle histoire, c’est une bouffée d’oxygène que nous offrent les auteurs.

Les personnages vont à la rencontre d’agriculteurs passionnés par leur métier et par la nature. Ils révèlent un vrai message d’espoir en pleine période de doute sur la qualité de nos aliments. L’histoire est donc parfaitement inscrite dans l’actualité.

L’utopisme de certains passages apparaît soudain comme un souhait, un vœu pieux de la part du scénariste et qui ne manquera pas de toucher et de faire réfléchir le lecteur sur certains avatars de nos sociétés modernes. La conclusion se veut assez réaliste et évite de faire basculer le récit dans un conte de fée version fruits et légumes. Il n’en reste pas moins que le message d’optimisme est là et il faut savoir le saisir au bond.

Un manga 100% bio en quelque sorte et donc à dévorer par tous les publics.

Par Legoffe, le 29 janvier 2008