FIN DU MONDE ET AUTRES PETITS CONTES NOIRS (LA)
La fin du monde et autres petits contes noirs
Le brouillard s’est dissipé, et c’est avec Maître Flochet que nous faisons nos premiers pas dans un univers extraordinaire peuplé de savants fous, de singes à émetteurs, d’égoutiers consciencieux et autres créatures plus ou moins surprenantes…
Par sylvestre, le 1 juillet 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2205049119
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Notre avis sur FIN DU MONDE ET AUTRES PETITS CONTES NOIRS (LA) #1 – La fin du monde et autres petits contes noirs
La fin du monde et autres petits contes noirs propose des récits en une page, qui, s’ils nous font croire un temps être indépendants les uns des autres, se révèlent assez vite être des récits croisés en cela qu’on retrouvera dans certains des éléments vus dans d’autres. Ca pourra être des débuts d’histoires qui se ressemblent étrangement, par exemple, mais dont la fin diffère. Ca pourra également être des situations vues par leurs différents protagonistes, par exemple, le personnage secondaire d’un récit devenant le personnage principal d’un autre… Une planche pourra présenter une situation à mettre à part ; une autre sera tout aussi bien un élément de comique de répétition… Bref, il y a un peu d’OuBaPo, là-dedans, un peu de Gotlib, aussi, ou de Foerster… C’est très original !
Tout en noir et blanc, en silhouettes et en ombres, ces courts récits sont des bonbons de lecture, savoureux par leur contenu et par la manière dont ils sont racontés. Leur formule est d’autant meilleure que la narration est croustillante, quelque peu précieuse, et que l’humour, noir ou pas, y est toujours d’une finesse bienvenue.
Les frères Pierre et Frank Le Gall ont vraiment assuré avec ce petit univers absurde qu’ils ont construit et avec la galerie des personnages qu’ils y ont fait vivre. Les lecteurs apprécieront, c’est certain, et, après cette lecture, se mettront forcément en quête du tome 2 dont le titre laisse entendre que les auteurs ont dans leur poche plus d’un brouillard à dissiper sur leurs talents !
Par Sylvestre, le 1 juillet 2010