FINAL CRISIS
Sept Soldats - Première partie

Cette première partie reprend les Seven Soldiers of Victory 0, Seven Soldiers: Shining Knight 1 à 4, Seven Soldiers: Guardian 1 à 4, Seven Soldiers: Zatanna 1 à 3 et les Seven Soldiers: Klarion the Witcher Boy 1 à 3.

Final Crisis a été une des grandes sagas de l’univers DC. Avec Sept Soldats, le scénariste Grant Morrison s’est lancé un beau défi : raconter une histoire comme on n’en a encore jamais vue.

Au début, c’est assez difficile de résumer ce premier volume tant on suit de personnages pour en découvrir les origines. Les récits sont indépendants les uns des autres. On cherche à connaitre le lien entre les différents personnages.
Morrison s’intéresse à des personnages mineurs de l’univers DC. On découvre The Manhattan Guardian, Klarion, Shining Knight et Zatanna que l’on connaît déjà comme membre de la JLA.
Après nous être  familiarisé avec les protagonistes et  leurs univers, on peut rentrer vraiment dans le feu de l’action qui prend de l’ampleur dans la deuxième partie de ce volume. On a droit à de nombreux rebondissements.
Morrison surprend le lecteur comme avec le Shining Knight, et qui est réellement Justin, ou qui est derrière le Guardian. Petit à petit, les histoires se regroupent. Zatanna croise la route de Vanguard, le cheval ailé de Justin, ou bien Klarion se trouve sur le chemin du Guardian.
Morrison a un réel talent de conteur, de narrateur pour nous tenir en haleine tout du long de ces 400 pages.

Il s’est associé à de très bons dessinateurs pour donner vie à chaque héros : Ryan Sook nous offre une Zatanna sexy, Frazer Irving fait des merveilles sur les pages de Klarion the Witchboy (son style s’adapte à ce récit). Simone Bianchi donne un ton différent à Shining Knight, beaucoup plus sauvage, barbare et magique. Quant à Cameron Stewart sur Guardian, c’est le plus classique ; j’aime bien les pages concernant les origines de l’Organisation des Enfants unis. Ce sont des dessinateurs assez différents dans leurs styles mais qui sont vraiment doués.

Si vous n’avez pas encore lu cette belle aventure, c’est l’occasion ou jamais.

Par BERTHOLD, le 6 mai 2018