FIVE
Five

Alors voui, si j’avais 16 ans, que je portais des mini jupes avec mon portable à portée de main, que j’écouterais Tokio Hotel en allant en cours et que je me sentirais trop la rebelle de la mort, je crois que je serais fan de Five; J’aurais un poster du beau Toshi sur mon mur de chambre, je m’identifierais à Hina Asou, je me dirais certainement que je dois être dans une autre réalité, qu’en vrai je suis belle et super intelligente et qu’en plus le beau mec du lycée et ben il m’aime, genre !
Ah, si j’avais 16 ans, l’habitude de prendre 3/4 d’heures pour me coiffer mes deux mèches de devant, j’aurais été sensible à la délicatesse des sentiments développés dans Five, je me serais retrouvée dans cette extraordinaire finesse psychologique ou baignent les personnages de ce Shojo, quelle agréable sentiment de se sentir si bien comprise, d’avoir trouvé une voix qui me parlerait ainsi. Nous les ados, nous sommes si isolés, si incompris, nous nous battons avec nos sentiments alors que les adultes nous regardent en rigolant ou en nous disputant (arrétez, mon dieu, c’est trop dur).
Eh oui, si j’avais 16 ans, pendant que mes ongles sécheraient je relirais encore et encore ce premier numéro, admirant ces dessins si expressifs, ces deux angles de visages qui se répètent encore et encore, changeant juste de coiffure, je serait folle de ces grands yeux si profonds. Je crois que je pleurerais en silence devant tant de bonheur de lecture, seule dans ma chambre tapissée en rose, avec pour seuls témoins ces posters de rockstar, de Harry Potter ou de Nadal. Je serais tellement seule que Five demeurerait ma bouée de sauvetage pour rire, rêver et m’identifier.
Mmmh, si j’avais 16 ans et un rouge à lèvres rose brillant, j’embrasserais cette couverture trop stylée, trop top Shojo ! Smmmmmmmack
PTDR de LOL
Mais voilà…

Par FredGri, le 19 avril 2009