FLASH
De l'avant

(Flash 1 à 8)
Barry Allen travaille au département scientifique de la police de Keystone. En secret il a aussi le pouvoir de bouger à une super vitesse sous le nom de Flash. Alors qu’il assiste, en tant que Barry à une exposition scientifique, soudain il voit débarquer des hommes armés qui volent un "réencodeur génomique portable". Il parvient à le récupérer, entraînant avec lui l’un des hommes qui meurt lors de la chute. Perplexe, le héros découvre ensuite que cet homme est le clone d’un très grand ami à lui. Pour pouvoir enquêter il va devoir pousser encore plus son pouvoir et son usage de la Force Véloce… Mais a un prix aussi, surtout quand cette mystérieuse force commence à influer sur l’espace temps…

Par fredgri, le 20 mars 2015

Notre avis sur FLASH #1 – De l’avant

Retrouver le dessinateur Francis Manapul et le coloriste Steve Buccelatto ça pouvait faire grincer des dents, après tout, allaient-ils être à la hauteur ?

Et bien pour être tout à fait franc, je trouve que oui !
Non seulement, ils s’en sortent très bien, mais ensuite le scénario est très bien rythmé, très dynamique, même si je trouve que c’est parfois quelque peu brouillon, mais je chipote ! Car, avant tout, ils arrivent à très bien réintroduire le personnage dans l’univers 52, à garder une certaine fraîcheur et ne se perdent pas dans des sempiternelles explications. On prend les choses comme elles viennent. Et même si, comme moi, vous n’êtes franchement pas un habitué de l’univers de Barry Allen, à part quelques gros éléments ultra connus, je peux vous assurer que c’est très accessible, pas la peine de se coltiner l’encyclopédie Flash en quatorze volumes pour s’immerger dans cette histoire.

Il faut dire que le volume est épais, qu’il y a vraiment de quoi lire et que mine de rien les deux scénaristes brassent pas mal de choses. En contre partie, il y a tellement d’éléments abordés que du coup certains d’entre eux ne sont qu’embryonnaires, comme la relation avec Patty ou avec Iris, par exemple. Le jeune flic n’a pas vraiment le temps de s’arrêter et de compter fleurette aux deux belles jeunes femmes. On est dans du comics d’action qui ne traîne pas en chemin. Peut-être serait il judicieux de parfois se freiner et d’axer, le temps d’un épisode, le récit sur des moments plus anecdotiques !

En attendant, cette lecture est captivante d’un bout à l’autre. On peut peut-être s’emmêler les pinceaux entre tout ce qui nous est proposé, toutefois, je trouve que l’énergie qui se dégage de ces pages fonctionne à merveille. Il faut dire que le graphisme de Manapul est de toute beauté, de même que les couleurs (malgré l’utilisation d’une palette en couleurs primaires et complémentaires sans nuance…) de Buccelatto. Il se créé de cette alliance une ambiance qui rappelle des crayonnés en plus fin. C’est très beau !

Un comics qui n’a, à l’évidence, pas l’ambition de révolutionne le genre, mais qui propose une lecture vraiment très sympathique !
recommandé pour tous les amateurs de comics à toute vitesse !

Par FredGri, le 20 mars 2015

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