FLEAU (LE)
Voyage sans retour

Voyage sans retour est le titre de ce dixième volet de l’adaptation par Roberto Aguiire-Sacasa de l’une des œuvres phares de Stephen King : le Fléau.
Déjà 10 tomes et je n’arrive pas à être déçu, ni à m’ennuyer lors de la lecture de ce livre. Au contraire, j’en redemande et je trouve même parfois que 60 pages, cela ne fait pas assez. J’en voudrais plus.

Cette fois-ci, Roberto Aguirre-Sacasa nous fait assister à l’attentat perpétré par Harold et Nadine contre le Comité de la zone libre, au retour de Mère Abigaïl, à la mort de certains personnages principaux et à l’ultime mission de 4 membres du Comité.
Bref, tout s’enchaine ici. La tension est palpable dès les premières pages et ne nous lâche pas jusqu’à la dernière case.
Le scénariste nous montre aussi les ressentiments et sentiments de certains personnages, et plus particulièrement ceux de Frannie ou même de Nadine. On tremble avec Frannie lorsqu’elle sent qu’il va se passer quelque chose ou encore lorsque Stu doit affronter son destin. C’est une femme enceinte, donc une femme vulnérable. Aguirre-Sacasa nous fait partager, comme si nous y étions, la vie et l’horreur vécues par les personnages, comme si nous y étions. Il joue aussi sur l’émotion sans non plus nous en mettre une surdose. C’est juste ce qu’il faut.

Le graphisme de Mike Perkins est toujours à la hauteur. Avec la coloriste Laura Martin, il nous offre du très beau travail. Il n’y a vraiment rien à critiquer sur ces planches. C’est vraiment du grand art.

La saga Le Fléau entre dans une nouvelle phase avec ce tome 10. J’ai déjà hâte de lire le prochain épisode !

Par BERTHOLD, le 26 avril 2013