FLEAU (LE)
Désolation
Alors qu’il se trouve à May, Oklahoma, Nick fait la connaissance d’un garçon un peu attardé, Tom Cullen. Il ne peut se résoudre à le laisser seul et décide de l’emmener avec lui dans son périple.
Pendant ce temps, Larry Underwood atteint l’océan et il va y faire de nouvelles rencontres. Il va aussi s’apercevoir qu’il n’est pas le seul à rêver de l’homme sans visage ou de la vieille femme Abigail. Une découverte que fait aussi le groupe de Stu et Fran. Quelle est la signification de cette étrange découverte ?
Par legoffe, le 12 juin 2011
-
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756022239
Notre avis sur FLEAU (LE) #5 – Désolation
J’étais curieux de lire cette adaptation d’un des grands romans de Stephen King, cette terrible histoire de virus qui détruit la quasi totalité de l’Humanité. N’ayant pas lu le livre, j’y suis entré sans a priori et bien m’en a pris. J’ai, en effet, dévoré les cinq tomes disponibles à toute vitesse.
Si les auteurs n’ont certainement pas pu retranscrire tous les détails du roman, ils sont – malgré tout – parvenus à livrer une bande dessinée très réussie. On y retrouve l’esprit de King grâce aux textes “off” qui caractérisent bien le style de l’écrivain. Le découpage du récit, qui raconte les aventures de chacun des groupes de survivants, est lui aussi efficace et offre une lecture sans temps morts, faite de suspense et de nouvelles rencontres. Nous nous raccrochons à ces survivants et avons le sentiments de les connaître un peu mieux chaque fois, de ressentir un peu de leurs émotions ou de leur détresse.
Le graphisme est, lui aussi, de qualité. Il est assez réaliste, ce qui ne manquera pas, d’ailleurs, de rendre le livre encore plus “saisissant” lors de certaines scènes d’action. La mort n’a pas pour habitude d’être présentable et les auteurs ont su s’en souvenir…
Voici une histoire post-apocalyptique à découvrir d’urgence. Sa version comics est une excellente occasion de vous plonger dans cette aventure si vous n’avez pas eu le courage de vous attaquer à l’épais roman de King.
Par Legoffe, le 12 juin 2011