FLUIDE GLACIAL
Mai 2014
Pour le mois de mai 2014, Fluide Glacial fait comme il lui plait et, en cela, on ne lui reprochera pas. Bien que la maison d’édition Audie ait vu partir certains de ces piliers à moustaches (on pensera à la disparition Cavanna mais aussi au départ des jeunes retraités comme Léandri, Frémion), cette dernière reste dans la même verve velue grâce à l’œil aiguisé de Yan Lindingre mais aussi à la motivation débordante de tout un cartel de nouveaux rentrés. De fait, ce 455ème numéro, fort d’un sommaire une fois de plus alléchant et fourni, en a dans le pantalon et nous le prouve dès les premières pages. Alors, tous derrière Michel (le téméraire du premier couverture), c’est lui qui nous guide !
Par phibes, le 5 mai 2014
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201405700
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Notre avis sur FLUIDE GLACIAL #455 – Mai 2014
Ce 455ème numéro de Fluide Glacial se veut jouer à fond la carte de l’éclectisme. Cette volonté éditoriale est on ne peut plus judicieuse puisqu’elle permet ainsi, à tous ceux qui surfent sans compter sur la vague de l’humour bête et méchant, de trouver leurs repères. Car, l’on peut le concéder aisément, les artistes qui arpentent les couloirs de la maison Audie (et ils sont nombreux) savent y faire en trouvant d’une manière collective des sujets qui taillent dans le vif la sensibilité humaine.
Aussi, dans les 80 et quelques pages qui composent le sulfureux magazine, on trouve de tout. Des strips illustrés d’une ou plusieurs pages et des textes généreusement charpentés viennent côtoyer profitablement des interviews et des articles honorifiques. D’Aranga à Vuillemin en passant par Edika, Fabcaro/Erre et Piotr, et beaucoup d’autres encore, tous se plient en quatre pour mettre en avant leur production machiavélique (que ce soit au niveau des textes ou des graphismes, maîtrisés ou en devenir) et, dans une ultime résolution clairement perçue, pour nous faire grincer des dents, nous faire sourire, nous faire rire…
Un nouveau numéro plein de verve acidulée à lire dans le métro, entre les heures de boulot et avant d’aller au dodo. Les zygomatiques vous en sauront gré et les moustaches n’ont qu’à bien se tenir !
Par Phibes, le 5 mai 2014
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