FOG
Wintertime

Nous sommes en Janvier 1877 et il neige sur Londres.
Duke et Garnet sont deux bandits qui trafiquotent sur le territoire des Duffer’s, un gang contrôlé par le colonel Blake, un ancien officier sudiste. Ce dernier revient d’une expédition de plusieurs mois en Afrique, avec un fabuleux trésor archéologique.
D’autres étrangers arrivent aussi à Londres, comme ce mystérieux M. Ghost, négociant en tissus au Caire, accompagné par une belle femme, miss Aïsha. Arrive également M. Macaulay, éditeur à New York, qui vient rencontrer l’auteur d’un best-seller, Rupert Graves. Un Rupert Graves devenu riche et célèbre, et dont son amie Mary Lanceston attend un heureux évenement.
Mais la mort d’un notable, assassiné par Duke et Garnet, va mettre la police sur les dents et perturber le trafic des Duffer’s. 
Ce gang se doit de faire un exemple avec ceux qui osent s’en prendre à leur territoire.
Les Duffer’s menés par Blake d’une part, et la police menée par Andrew Molton d’autre part, seront à la poursuite du duo.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur FOG #7 – Wintertime

Vous savez ce que j’apprécie lorsque je lis un bon livre, c’est de rentrer dans l’histoire, me retrouver dans l’époque où cela se passe et vivre les évènements en même temps que les protagonistes.
C’est ce qui arrive lorsque je lis un tome de Fog, cette excellente série policière qui se déroule dans Londres au XIXème siècle. 

Ce nouvel opus est encore meilleur que les précédents. Il y a de nombreux fils qui se mettent en place, de nombreux personnages se croisent et  tous vont finalement se retrouver à un moment ou un autre mêlés à l’affaire.  C’est là tout le génie du scénariste Roger Seiter qui sait construire une intrigue passionnante du début à la fin. 
Le dessin de Bonin est de plus en plus abouti. Son Londres est des plus réussis. Il sait conférer à ses personnages de sacrées trognes.  Le Londres sous la neige, d’ailleurs, est de toute beauté. 

Ce nouvel opus ne décevra pas le lecteur, bien que celui-ci au bout de 54 pages, restera en plein suspense et espérera lire la suite Au nom du fils assez rapidement.

Une série, si vous ne connaissez pas, qui est à découvrir. Je vous la conseille fortement.
C’est un des meilleurs thrillers du moment.

Par BERTHOLD, le 16 octobre 2006

Avec ce nouvel album, ce nouvel arc, Fog entame un tournant radical. En effet, tout d’abord sur le plan graphique Bonin a complètement changé son style, plus précis, plus fin, il est aussi beaucoup plus aboutit, comme si le dessinateur avait complètement revu sa copie. Du coup, les planches débordent de détails, de vie, d’expression, c’est absolument magnifique. Chaque case est remarquablement travaillée et le story-telling fonctionne à merveille. Ensuite, le scénario de Seiter est lui aussi beaucoup plus fignolé, parfois peut-être un peu trop narratif, ce qui aurait tendance à ralentir l’intrigue qui s’arrête beaucoup sur les déplacements, les moments du quotidien.
On a donc, ici, un album très maîtrisé. le scénario est peut-être plus "banal" que d’habitude, mais il s’inscrit moins dans la lignée des autres aussi, il est plus ancré dans une réalité historique. On regrette le côté fantastique des autres arcs. Seiter s’attachant davantage à travailler sur ses perso que sur l’intrigue en elle même, on attend la seconde partie pour voir tout ça décoller un peu.
En tout cas, si vous deviez commencer cette série par cette album vous auriez certainement le meilleur des deux auteurs, même si cet arc est le dernier en date de la série qui n’a pas redémarré ensuite !

Par FredGri, le 1 août 2010

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