FOG
Au nom du fils

Londres, 1877.
L’exposition des merveilles archéologiques ramenées d’Égypte par le navire du colonel Blake a été perturbée par l’assassinat d’Olivier Lewis, l’égyptologue. De plus, Blake n’a qu’une idée en tête : venger le décès de son fils, qui a trouvé la mort suite à une opération de police sur la gang des Duffer’s, dont Blake est en haut de l’organisation. Il tient pour responsable l’inspecteur Andrew Molton de Scotland Yard et va mettre en place une terrible machination pour faire tomber le policier.
Molton devra compter sur l’amitié de Ruppert Graves et Mary Launceston pour se tirer d’affaire.
De plus, il y a toujours ces meurtres étranges qui semblent frapper ceux qui sont liés à cette expédition venue d’Égypte.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur FOG #8 – Au nom du fils

Quel bonheur ! 
Quel régal !!
Quel plaisir de lire ce nouveau tome de la série Fog qui clôt ce diptyque !

Seiter et Bonin nous offrent une magnifique et superbe conclusion pour clore cette affaire.  C’est toujours avec un grand plaisir que nous nous retrouvons à Londres en cette année 1877. 

Cyril Bonin en un simple coup de crayon nous fait faire un voyage dans le temps. Ses planches rendent si bien l’ambiance que vous avez l’impression de vous retrouver dans ces rues sous la neige, au point que vous risquez d’attraper froid. Vous avez l’impression de sentir l’odeur que dégagent ces quartiers, vous avez l’impression d’être invité à l’une de ses soirées mondaines, ou d’enquêter avec les hommes de Scotland Yard. Mais méfiez-vous aussi de ces traquenards qui vous attendent dans certains quartiers.
J’apprécie énormément le talent de Bonin. C’est toujours une grosse attente de découvrir un nouveau tome de Fog. Et de retrouver ainsi Ruppert, Mary et les autres seconds rôles comme l’inspecteur Molton.

Ce tome 8 révèle des relations père/fils, que ce soit pour le colonel Blake qui veut venger son fils, ou Ruppert Graves qui, semble-t-il, se retrouve face à l’énigmatique M. Ghost qui s’intéresse de près au jeune journaliste.

Roger Seiter a encore su nous surprendre avec cette nouvelle enquête policière. Nous pouvons même dire que c’est un digne héritier des Conan Doyle ou des Wilkie Collins (dont il s’inspire pour sa série Mysteries avec Wagner au dessin -Casterman-). Il place aussi savamment des personnalités de l’époque dont Lewis Caroll ou Wilkie Collins.

Franchement, cette série vaut vraiment le détour et mérite qu’on s’y intéresse de près.
Je me répète mais, foncez donc vous procurer cette série : vous ne le regretterez pas !
 

Par BERTHOLD, le 6 novembre 2007

Assez étrangement, ce dernier tome m’a beaucoup moins enthousiasmé que le précédent. Non seulement parce qu’on a quand même le sentiment que Seiter se retrouve avec deux ou trois intrigues différentes qui s’emmêlent l’une et l’autre. Mais en plus c’est très fouillis, avec des montées en intensité qui se cassent pour rebondir des trucs sans importances, tandis que le scénariste bâcle plein de chose comme le piège autour de Andrew qui se boucle en un rien de temps, alors que ça aurait pu tenir sur au moins un tome de plus…
Bref, c’est globalement toujours aussi prenant, mais je trouve juste que Seiter, qui a étiré son intrigue dans le tome précédent, n’a pas pris le temps de bien développer celle de ce tome !
Par contre, graphiquement on retrouve un Bonin, toujours très inspiré, avec un trait fin et magnifique. Il fait dans ce dernier arc un travail remarquable. C’est certainement le gros intérêt de cet album !
Une série qui s’est arrêtée avec ce volume, c’est dommage car vraiment il y a encore beaucoup de potentiel… Surveillons encore, des fois que…

Par FredGri, le 4 août 2010

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