FOLLES PASSIONS
Tome 3
L’exécution de O-shichi, la mort de Hokusai, un sordide bain aux côtés de la femme du poissonnier ou la tournure que prendront les relations entre lui et O-ei avaient pourtant de quoi plomber le moral de Sutehachi, mais celui-ci a vu en enfer même qu’il lui restait beaucoup de temps à vivre et a donc continué à profiter de la vie et à exercer son art…
Par sylvestre, le 29 août 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505008996
Notre avis sur FOLLES PASSIONS #3 – Tome 3
Il est dit de Hokusai qu’il fut un artiste proche des gens. Pas qu’il s’acoquinait avec tout le monde, non, mais parce qu’il était apprécié par les gens sans pour autant être mis par eux sur un piédestal et considéré comme un dieu intouchable. Sa vie fut telle que de nombreuses anecdotes sont parvenues jusqu’à nous et l’on ne s’étonne pas, dès lors, qu’une bande dessinée comme Folles passions puisse s’approprier l’univers du maître peintre sans en faire le personnage principal mais au contraire en donnant un poids plus fort aux personnages qui ont fait son entourage.
Pour preuve, Hokusai meurt dans ce troisième tome. La BD ne s’arrête pourtant pas à ce décès et l’on suit Sutehachi dans son quotidien présenté sous forme d’épisodes indépendants.
Comme sur la couverture du tome 1, le dessin de la couverture de ce troisième et dernier volet de la série montre une femme en pleurs. Il faut dire que la mort est très présente dans cet ultime opus. Présente et souvent violente, mais cependant volontiers combinée avec un certain humour. Le comique est en effet à trouver dans certains dialogues, mais aussi dans certaines situations (Sutehachi jouant avec le crâne…) ou dans certains mouvements dans lesquels le 9ème art de Kazuo Kamimura prendrait presque des airs de Gotlib (!!!) ou de cartoons !
Parmi les points forts de ce troisième tome de Folles passions, on citera évidemment l’exécution de O-shichi et l’immédiat « après », on vibrera à la détresse du poissonnier, on se régalera de l’impayable séjour en enfer de Sutehachi, et enfin, on soupirera d’un bonheur difficilement qualifiable en voyant s’envoler les oiseaux des dernières vignettes…
Superbe tome pour la fin d’un très beau triptyque.
Par Sylvestre, le 29 août 2010
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