FOOD WARS
Volume 11
La première demi-finale des Sélections d’automne oppose Sôma au terrible Subaru Mimasaka. Ce dernier n’a jamais perdu le moindre duel. C’est même le seul réel plaisir qui le pousse à cuisiner, celui d’écraser ses adversaires et de récupérer un trophée auquel le perdant tient particulièrement. Il s’agit généralement de leur couteau de cuisine fétiche. Subaru en a déjà accumulé une centaine.
Mais, cette fois, l’enjeu est plus fort encore. S’il perd, Sôma a annoncé qu’il renoncerait à une carrière de chef. S’il gagne, il récupérera tous les couteaux gagnés par Subaru afin de les rendre à leurs propriétaires. Autant dire qu’il y a du monde dans les tribunes pour suivre le match gastronomique qui s’annonce. Le jury lui-même rassemble les chefs issus de l’école les plus réputés, dont le directeur des hôtels Totsuki lui-même.
Pour départager les deux élèves, l’école a choisi pur thème le ragoût.
Par legoffe, le 30 août 2016
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756076713
Publicité
Notre avis sur FOOD WARS #11 – Volume 11
Donner autant d’intensité à un duel de chefs préparant du ragoût… Il faut bien l’impressionnant talent de Yuto Tsukuda et de Shun Saeki pour parvenir à une telle prouesse. C’est plus prenant que Top Chef ! La cuisine devient, ici, du très grand spectacle riche en goût et en intensité. La pression est palpable, appuyée par l’attitude du jury et les commentaires du public.
La série s’appuie aussi beaucoup sur l’humour ainsi que sur une sacrée galerie de personnages, tous hauts en couleurs. Si Sôma est sympathique, il faut aussi citer Erina qui, sous ses airs hautains, cache un intérêt pour notre héros, et tant d’autres seconds rôles au caractère original, voire loufoque, qui donnent à ce manga toute sa saveur.
Ce shonen parvient, de plus, à nous donner envie de nous (re)plonger dans des mets vers lesquels nous ne nous serions peut être pas tournés. Le ragoût vous parait désuet ? Alors lisez cette bande dessinée, vous changerez d’avis.
Comme toujours, chaque page parvient à faire saliver le lecteur. Si l’on visite des classiques, les auteurs y glissent toujours des pointes d’originalité, souvent inspirées de la cuisine traditionnelle japonaise.
L’un des meilleurs shonens du moment, indéniablement !
Par Legoffe, le 30 août 2016
Publicité