FORCATS
Dans l'Enfer du Bagne
En 1921, Eugène Dieudonné est accusé, à tord, d’être le quatrième complice de la Bande à Bonnot lors du braquage de la Société Générale. Comdamné au bagne à perpétuité, il tente de s’échapper à plusieurs reprises…
Par aub, le 5 septembre 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782352015496
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Notre avis sur FORCATS #1 – Dans l’Enfer du Bagne
Nous avions déjà remarqué l’excellent "Kersten le Médecin d’Himmler" aux Editions Glénat, et nous découvrons Forçats, cette nouvelle série du même duo d’auteurs de talents.
Cette fois, ils s’attaquent au destin croisé d’Eugène Dieudonné, comdamné au bagne à perpétuité et à celui d’Albert Londres, écrivain reconnu et journaliste-reporter.
Ce dernier, se rend au bagne de Cayenne pour découvrir la vie des forçats. C’est dans le camp disciplinaire de Saint-Joseph sur les Iles du Salut qu’il rencontre Eugène.
La force de l’histoire repose sur cette rencontre, qui n’a pas été sans conséquences pour l’un comme pour l’autre. Leur vie, leur avenir, leurs décisions en sont intimement liés.
Pour Eugène, la jungle, l’océan, les fleuves, les caïmans, mais aussi les mouches, tout est plus dur à surmonter que les simples murs de la prison. Mais la volonté, la force de caractère et l’horreur qu’Eugène cotoie tous les jours au bagne le poussent à se confier à Albert et à vouloir fuir ce bagne.
Les deux auteurs nous proposent une histoire extrèmement bien documentée, avec un travail minutieux pour coller au plus prêt de la vérité et ainsi nous montrer l’intensité extrème de la vie de bagnard, en cette époque pourtant encore si proche de la notre.
Avec un trait de dessin très anguleux mais à la fois réaliste, Fabien Bedouel nous offre un album qui se marie à merveille avec le ton du scénario, le tout très habillement mis en couleur par Florence Fantini qui, grace à des contrastes très fort et des jeux de lumières habillement maitrisés, nous offre un ensemble remarquablement réussi.
L’histoire, le dessin, les couleurs… Tout nous donne envie de lire la suite… Vite….
Par AUB, le 5 septembre 2016
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