FOUR EYES
Forged in flames
(Four Eyes 1 à 4)
1934, New York. Depuis qu’Enrico a vu son père, chasseur de dragon, mourir sous ses yeux, brulé vif par la flamme d’une de ses proies, il voue une haine sans limite pour ces monstres géants. Malgré les avertissements de sa mère il veut suivre les traces de son père, afin de venger sa mémoire… Cependant, entrer dans le monde des adultes peut s’avérer plus difficile que prévu…
Par fredgri, le 21 septembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9781607062929
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Notre avis sur FOUR EYES # – Forged in flames
Max Fiumara n’est pas encore arrivé sur Abe Sapien quand il fait ce projet avec Joe Kelly. Et, bien qu’il ai déjà officié sur Infinity Inc pour DC ou même sur Spider-Man chez Marvel, il n’est pas forcément très connu.
Ici, son style est un mélange entre réalisme et dessin plus expressionniste, il joue sur les déformations, sur une anatomie pas toujours très juste, pour amplifier les états d’âme du jeune héros et bien montrer la peur qu’il peut avoir dans ce monde d’adulte, sombre, désespérant et sans illusion. C’est la récession, tous le monde est prèt à accepter n’importe quoi pour travailler…
De son côté, Joe Kelly, dans cette légère uchronie, met en parallèle le style de vie très précaire de ces hommes et la violence qui se dégage du rapport qu’ils ont avec les dragons, avec l’argent, avec le pouvoir.
D’accord, ça se passe en 1934, mais on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec notre époque…
Certes, on est dans une histoire qui met en scène un jeune garçon, prêt à tout pour venger son père, mais surtout il s’agit là du parcours d’un enfant qui veut devenir un homme, qui veut maîtriser sa colère et la comprendre. Dès le début, on est complètement pris par ce récit, c’est passionnant. Et, même si on ne comprend pas toujours ce petit bonhomme, même s’il est parfois agaçant dans la façon d’exprimer sa rage, il n’en demeure pas moins extrêmement naturel et humain.
Le récit défend aussi la thématique du fils qui veut prendre la place de son père, de la passassion des responsabilités. Enrico veut régler ses comptes, mais surtout il veut rapporter de l’argent à la maison pour que lui et sa mère puissent vivre normalement !
Le scénario est donc très bien écrit, avec beaucoup de finesse. On a peut-être l’impression, en refermant la dernière page, que les choses vont démarrer à partir du prochain tome. Néanmoins, justement, je trouve que les auteurs placent très bien leur base, que sous l’apparente lenteur de l’intrigue il disent beaucoup de choses et que ça avance bien.
Je vous encourage donc à lire ce premier volume qui laisse augurer de bien belles choses à venir, dans le second volume.
Par FredGri, le 21 septembre 2010
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