FOX
Los Alamos, Trinity

Fox a permis l’évasion de Jacobi promis à la chaise électrique. Réfugiés dans un domain agricole, ce dernier explique les raisons obscures de son intervention dans une affaire meurtrière concernant le détournement d’une bombe atomique et de sa condamnation.
Poursuivis et grâce à l’aide de l’indien, ils n’ont d’autres solutions que de remonter le réseau mafieux qui a mis sur pied cette opération qui s’avère versée dans le terrorisme et la fragilisation de toute une nation et de le faire tomber coûte que coûte.
Parviendront-ils à leur fin alors que plane sur Fox une ancienne menace ?
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FOX #7 – Los Alamos, Trinity

Ce septième opus clôt définitivement la série relative aux aventures de cet américain au grand cœur mêlé sans le vouloir à des affaires rocambolesques mettant en péril la gente humaine. Si dans un premier cycle, il se mesurait à une divinité égyptienne qui voyait rouge, dans cette deuxième période, il se doit de déjouer les desseins meurtriers de toute une organisation extrémiste.

Ce remarquable tome apporte les éléments explicatifs de la situation dans laquelle "Jours Corbeaux" nous avait laissé. Fort d’un large retour en arrière dispensé par Jacobi, l’évadé du pénitencier, les origines de cette opération ténébreuse aux multiples ramifications nous sont déballées. Jacobi apparaît alors comme un pion qui n’a pas forcément eu le beau rôle. Le complot mis en place prend toute sa dimension par sa médiatisation et par l’implication entre autre d’une branche dissidente de l’armée.

L’action est très présente caractérisée par des assassinats et des courses poursuites à répétition. A aucun moment, la frénésie du récit ne désenfle. Fox ainsi que sa compagne sont pris dans un engrenage qui, de par leurs engagements, les amène à se mesurer à plus puissants qu’eux. Malgré le caractère plutôt grave de cette intrigue, on appréciera la légèreté risible de l’implication d’Edith pour stopper des véhicules.

Le style graphique de J. F. Charles est généreux et caractérise superbement le trait des années 50. Colorisés avec soin, ses dessins génèrent un engouement fortifié par la représentation langoureuse du sexe faible. Du grand spectacle pictural à l’état pur.

Si vous avez l’occasion d’avoir entre vos mains cette série somme toute ancienne qui a été rééditée en 2005 en deux intégrales, n’hésitez pas à y jeter un œil prolongé, vous ne regretterez pas son "caractère".
 

Par Phibes, le 19 novembre 2007

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