FRAGILE
Tu n'es que poussière

Après l’assaut des troupes de Général, celui-ci capture Lynn et la ramène à New-York, quartier général des humains. Son père, qui en est le chef, sélectionne en effet les familles qui vont s’enterrer pendant un an hors de toute civilisation, le temps que les zombies meurent.
Alan souhaite secourir Lynn, mais Grace lui apprend qu’elle est porteuse du vaccin qui permettrait aux zombies de survivre sans se décomposer. Pour cela, elle doit retrouver le laboratoire du professeur Royle, afin que celui-ci le synthétise.
Ce qu’évidemment ne souhaite nullement le Général Dolan…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FRAGILE #3 – Tu n’es que poussière

Dernier volet magistral de cette trilogie tellement particulière à mes yeux !

On retrouve tous les ingrédients qui plaisaient dans les deux précédents tomes : des dessins qui décrivent parfaitement l’univers apocalyptique de nos héros, des regards très parlants…

Une fois de plus, je trouve la couverture particulièrement réussi : elle montre bien le côté atypique de la relation entre Alan et Lynn dans ce monde à l’agonie. Lynn, bien qu’un peu moins présente du récit (au sens physique), nous touche beaucoup par ses regards, sa détresse, ses déplacements.

J’admire ce travail qu’a su faire Stefano Raffaele tout au long de son triptyque, qui fait passer tant d’émotions dans les regards, dans les attitudes de ses protagonistes. Son récit est très agréable, car il a su marier à la fois de l’horreur brute et beaucoup de sentiments plus « purs » : l’amour, l’envie de vivre…
Petit bémol, j’ai trouvé parfois le dessin un peu rapide, moins fini, mais cela ne concerne que quelques cases (surtout les vues larges).

Il y a en revanche plus d’action : on part avec Grace et Alan dans une course contre la montre particulièrement halletante ! Stefano Raffaele a su parfaitement créer les conditions d’un final à suspense. Mourra ? Mourra pas ? Qui s’en sortira ?

J’avoue que la fin m’a beaucoup surpris, très agréablement : je ne m’attendais pas du tout à cette issue, mais elle est finalement la plus belle qui soit. Raffaele laisse le choix au lecteur d’imaginer la vraie fin comme il l’entend, et c’est très bien ainsi.

Par PATATRAK, le 15 juin 2005

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