FRANK CASTLE, THE PUNISHER
Five stories by...
A l’occasion de ce 75 ème numéro, 5 équipes d’artistes se sont rassemblées afin de rendre hommage à ce personnage, à son histoire et à son parcours.
Dolls (Piccirilli/Campbell) ou le Punisher aide une petite fille a retrouver son père.
Gateway (Huwitz/Das Pastoras) raconte une autre facette de l’assassinat de la famille Castle qui a mené Frank à devenir le Punisher.
Ghoul (Swierczynski/Coker), nous rencontrons un ancien employé de police qui met des objets célèbres en enchères sur Ebay, comme par exemple le tee-shirt ensanglanté du fils de Frank !
Father’s Day (Milligan/Parlov) Un parallèle entre la dernière lettre de fête des pères qu’a reçu Frank et son parcours depuis en tant que Punisher.
Smallest bit of this (Huston/Lashley/Stull)Un combat du Punisher.
Par fredgri, le 29 novembre 2009
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200912352
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Notre avis sur FRANK CASTLE, THE PUNISHER #75 – Five stories by…
Décidemment le Punisher actuel n’a plus grand chose à voir avec celui des années 70 qui fit ses premières armes dans Amazing Spider-Man ! Il y a eu entre temps le travail de Steven Grant, celui de Mike Baron et enfin et surtout la reprise de Garth Ennis qui fit entrer le personnage dans une ère plus expéditive, moins ancrée dans l’univers Marvel traditionnel. Un peu à la façon des grands héros comme Batman, Spider-Man (avec la mort de son oncle), Frank Castle a vu sa vie complètement changer après le massacre de sa famille coincée entre les tirs croisés de deux bandes rivales. Cette tuerie va être le fil conducteur qui va le diriger toute sa vie depuis, celui qui fait de lui le Punisher, un être torturé, froid, sans concessions. Dans ces cinq histoires, on se rend bien compte que ce jour-là, dans ce parc, chaque détail s’est inscrit à jamais dans le cerveau de Castle.
Du coup, c’est un peu répétitif à ce niveau-là, quatre histoires sur cinq en parlent et même si c’est assez bien vu ça en devient juste un peu trop rébarbatif. Néanmoins, comme on ne s’inscrit pas complètement dans la continuité de la série, ce numéro peut très bien se lire de façon indépendante, il suffit ensuite de ne pas tout lire le même jour par exemple et ainsi d’apprécier chaque écriture, chaque graphisme.
Je n’ai pas spécialement été marqué par "Smallest bit of this", principalement à cause du graphisme de Lashley, mais c’est surtout amplifié par le fait que les quatre autres histoires sont globalement très bonnes, toutes de manière différente. "Dolls" nous entraîne dans les pas d’un homme certes cruel mais aussi très attendri par une petite fille, l’intrigue est peut-être un peu forcée, surtout par rapport au parcours de Castle (pour ceux qui ne suivent pas Frank Castle est le Punisher), mais le résultat est très bien senti. De plus le graphisme de Campbell rappelle celui de gens comme John Paul Leon, Pépé Moreno, pas mal de matière, du pinceau sec, c’est très beau. "Gateway" nous permet surtout de retrouver Das Pastoras et c’est un vrai plaisir des yeux. L’histoire est intéressante sans pour autant casser deux pattes à un canard. "Ghoul" est un récit plus subtil, cette histoire de vente sur Ebay permet à la fois d’amener un deuxième niveau de lecture au sujet de cette perversion morbide a vouloir s’enrichir grace à des objets lourds en émotion, mais surtout c’est aussi une façon de bien insister sur le fait que Frank n’a pas fait son deuil de tout ça, qu’il n’est pas près de le faire d’ailleurs ! Avec "Father’s day", nous retrouvons le scénariste surdoué, Peter Milligan, ici, c’est assez classique comme intrigue, une façon d’amener un parallèle entre les rêves d’un fils et la dérive de son père depuis la mort de son garçon. C’est malgré tout assez fin et subtil, superbement exécuté par un Goran Parlov encore une fois en super forme !
Conclusion, un bon numéro qui permet de faire le point sur ce personnage, sur ce qu’il est devenu. J’ai bien envie de le suivre d’ailleurs, les derniers arcs donnent bien envie. Si vous ne connaissez pas trop l’univers du Punisher n’hésitez pas à vous prcurer ce numéro en VO.
Par FredGri, le 29 novembre 2009
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