FRATERNITES
1792. L'ordre guillotiné
Le 7 avril 1778. Paris. Un homme pénètre dans une maison. Il y trouve une femme endormi et la réveille en l’appelant par son nom. Et la tue sans hésiter. Puis, il regarde l’enfant de cette femme avant d’écrire un mot, de quitter la maison et de se suicider sur les quais de la Seine.
Quelques années plus tard. Le 10 septembre 1792. Une réunion a lieu dans une demeure. Là, quelques personnes mettent au point leur projet qui va se mettre en oeuvre maintenant que le roi Louis XVI a rété sa fuite du pays. Il s’agit aussi de surveiller le Duc d’Orleans, cousin du roi et Grand Maître de la franc-maçonnerie, et de l’utiliser pour la finalité de leur plan.
L’Hotel de ville à Paris, le 15 septembre 1792. Louis Philippe Joseph, le Duc d’Orléans est jugé par une cour qui le nomme dorénavant Philippe Egalité.Gaston Baudecourt et ses deux fils assistent à cette scène. Baudecourt est le directeur du journal Fraternités et prend des notes pour son journal. Il est franc-maçon aussi. Il ne sait pas qu’il va être au plus prêt d’un complot où des histoires de familles risquent d’être mis à jour pour l’éliminer…
Par berthold, le 20 octobre 2013
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756028835
Publicité
Notre avis sur FRATERNITES #1 – 1792. L’ordre guillotiné
Fraternités, la série de Jean-Christophe Camus et de Ramon Rosanas nous ramènent vers les heures sombres de la Révolution française, en 1792.
Camus nous raconte le complot qui se met en place contre la franc-maçonnerie. Il nous montre comment tout se met en place et surtout comment un homme, un policier nommé Monsieur Doronville fait preuve de malice pour utiliser l’un des membres de la famille Baudecourt afin de neutraliser Gaston, le chef de famille et directeur du journal Fraternités.
Ce premier tome est très bien écrit et intéressant à plus d’un titre. L’intrigue est digne d’un feuilleton auquel les lecteurs sont habitués maintenant à la télévision. Camus nous présente les personnages principaux et nous assistons, sans que nous puissions changer grand chose, à la naissance de ce complot et du combat que va mener Gaston Baudecourt pour tenter de le contrer. On est placé au centre d’un événement historique avec la mort du Duc d’Orléans.
Fraternités est aussi un très bon thriller et un beau récit de vengeance qui s’avère servir un suspense prenant. Camus s’affirme comme un scénariste à suivre sans hésiter.
Graphiquement, je suis admirateur du travail de Ramon Rosanas. Son trait est efficace et limpide, il sait faire ressortir l’émotion des personnages. Il nous enchante par la qualité de sa mise en page, de son trait fin et précis. De plus, il nous offre de superbes décors du Paris de 1792. Il faut aussi saluer le travail du coloriste Dimitri Fogolin qui réalise un boulot admirable sur Fraternités.
La préface est signée par Didier Convard, l’auteur du Triangle Secret, un connaisseur si je puis dire en franc-maçonnerie et un autre gage de qualité qui vous incite à lire ce premier tome.
Alors, je ne peux que vous recommander la lecture de cet excellent tome de la série Fraternités qui s’avère être fort prometteur pour la suite. D’ailleurs, le second opus nous entrainera en 1804 à quelques jours du sacre de Napoléon Bonaparte.
Une affaire à suivre ! Lisez Fraternités !
Par BERTHOLD, le 20 octobre 2013