FRONTIERS
La traque

B.A.D. acronyme de Before Alien Destruction, un organisme indépendant chargé de préserver les secrets technologiques apportés par les extra-terrestres qui se sont installés depuis des décennies parmi les humains.
Si la principale mission de ses agents est de garder hors de portée des pouvoirs politiques ou militaires une technicité dont les pouvoirs dans des mains mal intentionnées pourraient devenir des armes de domination ou de destruction, il peut advenir qu’ils se retrouvent sur la piste d’un amateur d’art très particulier.

Par olivier, le 15 septembre 2013

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Notre avis sur FRONTIERS #1 – La traque

B.A.D. c’est Men in Black dans les années soixante-dix, une unité spéciale, chargée de protéger l’humanité à la fois contre la diffusion d’une technologie à laquelle elle n’est pas préparée et des extraterrestres eux-mêmes qui, comme chez les humains, compte quelques spécimen fort peu recommandables.
Bien évidemment les locaux sont moins futuristes, la Traction avant remplace la Ford aux multiples gadgets et Franck, le Carlin bavard trouve son équivalent, avec une plastique nettement plus avantageuse, avec mysti, une jeune femme très féline.
Christophe Wild, scénariste et dessinateur, construit son histoire en une succession d’épisodes assez confus et décousus dont le seul lien, en dehors de l’agent Daniel, semble être un vieil homme à qui l’auteur a donné le visage d’Einstein et dont il porte d’ailleurs le prénom.
Au fil des planches, on croise des vampires, un gamin qui se promène avec un petit animal domestique d’origine extraterrestre qui se transforme en GrosQuick quand il est mouillé, un robot destructeur, des extraterrestres sortis tout droit sortis de rencontre du 3ème type, une soubrette androïde en porte jarretelle qui ne veut pas être confondue avec une poupée gonflable.
Le choix graphique et narratif évoque totalement les romans photos des années 60, 70, avec une narration parfois un peu pénible, où les personnages commentent systématiquement leur action et explicitent la situation dans laquelle ils se trouvent.

Frontiers est un curieux mélange de récit noir et sexy avec un Men in Black vintage, déroutant, farci de références et d’allusions, qui mérite une deuxième, voire une troisième lecture pour en apprécier tout le sel.

Par Olivier, le 15 septembre 2013

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