GALATA
le poète assassiné

Ogier de Murol, ancien chevalier teutonique a été nommé prévôt de Galata (enclave chrétienne en face d’Istanbul) par le Doge de Venise. Sur le bateau qui l’emmène là bas, il rencontre Pierre la forest. Celui ci se fait assassiner à la place d’Ogier. Lors de l’arrivée du bateau à Galata, Ogier tue un des meurtriers de La forest sur le port. Il rencontre ainsi l’ambassadeur et lui montre la lettre de menace qu’il a reçu avant de partir. L’ambassadeur lui présente son neveu, Antonio Garofalo, un disciple de Léonard de Vinci. Antonio qui parle turc et connaît bien Galata est là pour aider Ogier. Ils vont essayer de retrouver le deuxième meurtrier de La forest car Ogier se doute que c’était lui qui était réellement visé sur le bateau.

Par fef, le 1 janvier 2001

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2 avis sur GALATA #1 – le poète assassiné

Il existe des bandes dessinées qui attire l’oeil dans les librairies. Galata est l’une d’entre elles. Dès l’ouverture et en feuilletant les premières pages, j’étais impressionné par le dessin. Une fois rentré chez moi, j’ai pris mon temps pour la lire. L’histoire est au niveau du dessin. De l’aventure avec beaucoup d’action, un des styles que je préfère. On suit Ogier dans son enquête comme on regarde certains films. Tout les éléments s’enchaînent et ne laissent pas vraiment le temps de souffler, car même dans les moments calmes, il se passe quelque chose. On arrive a la fin de l’album avec l’envie de connaître rapidement la suite, surtout avec l’événement qui conclue ce tome que je vous laisse découvrir.

le dessin est vraiment excellent, très expressif. Le découpage et le cadrage très cinématographique donne une bonne impression de vie et de mouvement. Cela donne encore un supplément à l’ambiance donné par l’histoire.

Cette série est vraiment une très bonne surprise et fait maintenant partie de celle que je vais recommander chaudement.

Par Fef, le 11 juillet 2005

"GALATA" est un nouveau titre de la nouvelle collection "Dédales". Apres "Shimon de Samarie" de Le Berre et Michel Rouge et "Novikov" de Weber et Brindisi, c’est encore une bonne surprise.
C’est dans une période peu connue que nous convient les auteurs : une enclave chrétienne en face d’Istanbul au début du XVIème siècle. Qui a dit que la bande dessinée n’est pas instructive ? Ce sont deux scénaristes qui nous livrent cette oeuvre documentée. Ils ont su créer un bon personnage et redéfinir le "tandem de flics" genre "Starsky et Hutch" ou le "buddy-movie" : deux personnes qui ne veulent pas travailler ensemble mais qui finissent par le faire : un dur et un inventeur farfelu. Au dessin, c’est à Stefano Palumbo, dessinateur italien, qu’incombe de mettre en images cet univers. Malgré quelques imperfections (surtout dues à quelques erreurs de proportion), j’ai bien apprécié son style, qui convient bien. Action, humour, drame, suspense : voila ce que nous découvrons dans "Galata" : du bon polar. A la dernière page, j’ai, par contre, "enragé" de ne pas avoir la suite ! Il va falloir attendre : surtout que cette histoire se divise en trois parties.
Alors, remontez le temps jusqu’en 1514 (évitez Marignan en 1515), et visitez Galata, vous ne regretterez pas le voyage.

Par BERTHOLD, le 11 juillet 2005

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