GALOPINOT

Lâchés dans un album par leurs auteurs respectifs, Lapinot et Galopu se livrent à une aventure totalement improvisée et non maîtrisée. Malgré quelques efforts de la part de leurs auteurs pour les mettre dans le droit chemin, ça devient vite n’importe quoi…

Par VincentB, le 1 janvier 2001

Notre avis sur GALOPINOT

Galopinot se présente comme une sorte de cadavre exquis entre deux auteurs, Lewis Trondheim et Matt Konture.
Réalisé en trois jours et en totale improvisation, ce Patte de Mouche nous entraîne dans une aventure délirante, on sent que les auteurs eux-mêmes ne savent pas du tout où ils vont.
On sent leurs efforts pour créer une aventure classique mais on entre vite dans un délire grâce auquel ils semblent beaucoup s’amuser.
Au bout de quelques pages, les auteurs ne dessinent même plus leurs propres héros, mais s’échangent les personnages, ré interviennent dans le récit, puis ne se dessinent même plus eux mêmes, laissant à l’autre cette charge.
Si l’on parvient encore à distinguer qui dessine quoi, on est totalement perdu dans les dialogues et on ne sait pas qui écrit quoi.
Le titre lui-même renvoie à cet étrange impression de totale confusion et de mélange, il n’est pas utile de préciser que Galopinot est en effet la contraction de Galopu et Lapinot.
L’improvisation donne lieu à des enchaînements de situations loufoques et amusantes. Les auteurs s’entre critiquent, on a l’impression d’assister à une sorte de combat entre eux, mais au service du récit.
Un Patte de Mouche amusant, une rencontre entre deux auteurs explosive, et de plus on a la joie de retrouver Lapinot, que demander de plus ?

Par VincentB, le 19 avril 2008

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