GASTON
Gare aux gaffes
Dans ce premier album publié à l’origine en 1966 et dont il s’agit ici d’une réédition Gaston achète sa fameuse Fiat 509 qui fait déjà parler d’elle. De plus, il ne cesse de chambouler les bureaux de Dupuis, perturbe sans cesse la signature des contrats de Mr De Mesmaeker. Et pendant ce temps là, sa relation avec mademoiselle Jeanne s’intensifie. Il s’installe un temps à la plage et tente même de se mettre au vert… Mais rien ne peut l’empêcher de revenir hanter les bureaux, de faire bouillir Fantasi, tout en ramenant à la rédaction un homard "fraîchement sauvé de l’ébouillantement…
Par fredgri, le 6 juin 2013
Notre avis sur GASTON #1 – Gare aux gaffes
"Gare aux gaffes" est le "premier" album de la série originale de Gaston Lagaffe, paru en 1966. En fait il s’agit plutôt du cinquième album. En effet, en 1960 sort le premier album (non numéroté) appelé tout simplement "Gaston, qui est donc suivi en 63 par un numéro 2: "Gala de gaffes". En 66, il est donc décidé de publier le numéro 1 manquant, sensé, à l’origine reproduire les planches du premier opus. A la finale, il sera principalement constitué d’inédits.
A l’époque cela fait près de 9 ans que Gaston anime des strip d’une demi-planche dans Spirou et Franquin va bientôt arrêter les aventures du groom pour ne se consacrer qu’au gaffeur et donc amener des nouveaux gags. Cette première série de 5 albums rassemble donc toutes ces demi-planches !
Cette année, en attendant la première Intégrale Gaston qui ne devrait pas tarder à pointer le bout du nez, Dupuis décide donc de lancer une réédition (version remastérisés sous la supervision d’Isabelle Franquin, tout de même) de la première série, histoire de montrer l’évolution du personnage qui a amusé des générations de lecteurs.
Et le charme opère tout de suite, bien qu’il s’agisse ici de gags plus récents que ceux des quatre autres albums qui paraissent en même temps ! Néanmoins, Gaston est un personnage tellement archétypale que tout le monde le connait et chaque gag est en effet hilarant. Jouant sur son statut de gaffeur, de joyeux lurons, d’épicurien sans gène, Gaston expérimente, transforme la rédaction en piste de course ou les escaliers en descente de ski, c’est du gros n’importe quoi et on en redemande.
Néanmoins le personnage est une véritable marque très rentable pour Dupuis qui ne cesse de décliner son image sur tout les supports, alignant rééditions après rééditions, que ce soit sous la forme d’albums thématiques, de compilation en vrac etc. Gaston ça vend encore très bien. Et pourquoi pas, car cela reste une formidable lecture pour tout les ages, alors pourquoi s’en priver ?
Par FredGri, le 6 juin 2013