GASTON
Gaffes en gros
Gaston, au bureau, accumule les inventions, tel que ce robot bon à tout et surtout à rien ! Fantasio n’en peut plus, que va encore inventer ce gaffeur pour griller les contrats qui n’arrivent pas à se signer ? A noter l’apparition de Mademoiselle Jeanne, coup de foudre immédiat de Gaston !
Par fredgri, le 17 juin 2013
Notre avis sur GASTON #4 – Gaffes en gros
"Gaffes en gros" est le quatrième album de la série originale de Gaston Lagaffe, paru en 1965. Sur le dos de l’album on annonce la parution prochaine du numéro 5, mais l’album de Gaston qui paraitra ensuite portera le numéro 1 et non le 5 !
Cette année, en attendant la première Intégrale Gaston qui ne devrait pas tarder à pointer le bout du nez, Dupuis décide de lancer une réédition (version remastérisés sous la supervision d’Isabelle Franquin, tout de même) de la première série, histoire de montrer l’évolution du personnage qui a amusé des générations de lecteurs.
Bien que la grande majorité des gags se passe entre Fantasio et Gaston, la douce folie s’installe progressivement, on voit les animaux arriver de plus en plus régulièrement et le flirt gentillet avec Mlle Jeanne commence… Le charme opère tout de suite ! Gaston est un personnage tellement archétypale que tout le monde le connait et chaque gag est en effet hilarant. Mais le côté colérique de Fantasio vient très adroitement équilibrer la nonchalance, voir la désinvolture de Gaston qui passe son temps à trouver des moyens pour dormir en paix au bureau. Et c’est cette alchimie qui fonctionne dès les premières planches !
Toutefois, on voit quand même le graphisme de Franquin pas mal évoluer dans cet album, et surtout sur Fantasio qui gagne un trait plus souple.
Le personnage est une véritable marque très rentable pour Dupuis qui ne cesse de décliner son image sur tout les supports, alignant rééditions après rééditions, que ce soit sous la forme d’albums thématiques, de compilation en vrac etc. Gaston ça vend encore très bien.
Et pourquoi pas, car cela reste une formidable lecture pour tout les ages, alors pourquoi s’en priver ?
Par FredGri, le 17 juin 2013