GEEKS (LES)
Keep calm and carry onze !

Keep calm and carry onze est le onzième tome de la série Les Geeks… Je ne savais même pas qu’il y avait autant de volumes !

En fait, les geeks s’adressent surtout aux geeks et se moquent gentiment d’eux. Il faut être un geek à donf pour bien apprécier la lecture de ce tome.

C’est sympa à lire, c’est amusant, cela fait sourire. On y retrouve même quelques obsessions qui ne touchent pas que les geeks, mais les aficionados de certains séries TV, films ou comics. Les cinq personnages principaux : Fred, Julie, Charline, Hub et Fred, nous sont sympathiques et deviennent vite nos copains.
Cela ne tombe pas non plus dans la vulgarité et la stupidité. C’est aussi un plus. On y voit aussi comment être geek et une fille. On y découvre des leçons de drague pour geek. Et des geeks sur le lieu de travail. Bref, des geeks partout ! Mais, certains gags de ce tome ne sont pas réussis. J’ai eu du mal à en comprendre un ou deux. Cela peut être du à une mauvaise construction de la planche et le gag tombe à plat, ou bien du dessin qui, mélange le franco-belge et le manga, et qui parfois fait un peu brouillon.
Je ne dis pas que le dessin de Labourot est mauvais, loin de là. Il s’y connait, il a quand même réalisé un excellent tome de la série Détectives !
Mais ici, je trouve que le mélange de genres ne fonctionne pas tellement. Il aurait peut être fallu rester dans un style gros nez.

La lecture de ce onzième tome reste agréable quand même et permet de passer un bon moment de lecture en compagnie de cinq frappadingeeks !

Par BERTHOLD, le 19 décembre 2015

Un onzième tome qui est l’occasion pour les auteurs de faire un petit inventaire des geekeries sorties ces dernières années tout à fait géniales comme le Raspberry Pi ou plus fun-futile comme la hapyfork,

C’est toujours avec le même plaisir que l’on retrouve Vince, Fred, Julie ou Charline dans leur environnement naturel, un espace où le langage n’est plus tout à fait compréhensible pour le commun des mortels et où la pomme de discorde n’est pas celle d’Adam et Eve, d’ailleurs il y en a deux qui vont finir par la croquer la pomme, mais je ne spoilerai pas (Comment ça je parle Geek !).
On peut se demander qui est le plus à plaindre, le Geek qui ne parvient pas à communiquer avec son entourage à l’esprit bassement terre à terre ou bien les proches de ces individus au langage abscons et aux habitudes étranges et parfois si éloignées de la réalité quand elle n’est pas virtuelle.

Gang ne se risque pas à apporter une réponse à cette question existentielle, se contentant d’observer avec malice les travers des uns et les réactions des autres et c’est cette confrontation qui fait le piment de ces planches mises en images par Labourot et colorisées par Lerolle.

Par Olivier, le 4 janvier 2016