GENDARMES (LES)
Les toutous flingueurs

Pin pon, pin pon, voici la sympathique brigade d’intervention de l’adjudant-chef Dugorgeon qui revient par ici. Et ce n’est pas pour faire de la figuration ! En effet, n’est-elle pas prête à mouiller sa chemise pour appréhender la gente malfaisante, surtout si cette dernière lui court après ? N’utilise-t-elle pas des méthodes d’investigation ou d’interrogatoire qui ne sont pas données à tous les gendarmes ? Car vous l’aurez compris, la fameuse équipe est facétieusement atypique et ce ne sont pas les nombreuses actions menées avec les toutous dressés par la brigade cynophile qui vous démontreront le contraire. Et en plus, elle parvient à être plébiscitée pour ses états de service « involontaires » !

Par phibes, le 28 janvier 2022

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Notre avis sur GENDARMES (LES) #15 – Les toutous flingueurs

Après quatre années de mise au secret, les fameux gendarmes sponsorisés par Olivier Sulpice, Christophe Cazenove et Jenfèvre repartent gonflés à bloc pour de nouvelles missions au péril de nos zygomatiques.

Nous retrouvons donc l’adjudant-chef Dugorgeon, le brigadier-chef Leteigneux, les brigadiers Latouille et J.P., dans les dispositions qu’on leur connaît, des dispositions qui bien sûr vont mettre en valeur leurs excellentes aptitudes à se retrouver dans des situations peu avantageuses, preuve en est la couverture de l’album.

De fait, à la faveur d’une à deux planches par gag, les auteurs nous offrent un florilège de petits récits toujours aussi désopilants au centre desquels se trouvent nos fameux limiers qui n’ont pas forcément inventé la poudre. On pourra apprécier leurs tribulations décalées dans une évocation dont la qualité reste malgré tout de mise. On rit bien volontiers sur ces déconvenues gentillettes qui mettent en avant des situations cocasses à souhait dont certaines accentuent volontairement leur balourdise et d’autres ont l’avantage d’installer sur un piédestal de façon éphémère l’un de l’équipe, à savoir le brigadier-chef Leteigneux.

Il va de soi que Jenfèvre prend son pied dans l’animation de la joyeuse brigade. D’un geste véritablement éprouvé, l’artiste détricote cet univers originellement très cadré pour le transformer en une sorte de moulin à facéties. Son trait caricatural type gros nez fait mouche à longueur de cases surtout grâce à une réelle maitrise des expressions et gestuelles de ses personnages.

Alors, préparez vos papiers, la gendarmerie fait son entrée et gare à celui qui rit, il risque de prendre un coup de dico sur la tête !

Par Phibes, le 28 janvier 2022

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