GENIE DES ALPAGES (LE)
Le génie des alpages
Un berger, son chien et son troupeau de brebis. Ou bien un troupeau de brebis, un berger et un chien. Ou bien… Bref, dans le sens que vous voudrez, tous ces "personnages" sont égaux devant le lecteur et interagissent dans ces alpages où le temps semble s’être ralenti pour ne plus s’écouler qu’au rythme de phrases sages, de pensées philosophiques, de gags ou encore de critiques sur la société…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205008811
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Notre avis sur GENIE DES ALPAGES (LE) #1 – Le génie des alpages
Treize tomes déjà, à la date de cet avis, composent la série Le génie des alpages. Ainsi donc, voici cette série qui aurait vraiment fait connaître le talent de Richard Peyzaret, alias F’murr… Je me devais d’y jeter un coup d’œil pour ne pas mourir idiot ! Car F’murr, c’est un nom de la BD, ça !
Ce tome 1 rassemble quelque vingt-quatre petites histoires, principalement étalées sur des double-pages. Le dessin et les couleurs sont d’un autre âge (on peut dire cela, maintenant) et il est finalement assez difficile d’entrer, j’ai trouvé, dans l’esprit de cet univers. C’est d’ailleurs une remarque que je me suis faite lors de ma lecture, savoir par exemple comment cette série avait pu connaître un tel succès !
Serait-ce à cause de cette formule où dans un environnement restreint, les personnages doivent sans cesse se renouveler pour garder leur intérêt ? Non : l’auteur grec Arkas nous a prouvé que l’on pouvait faire des choses terribles avec un personnage qui restait dans 2 m² !
Alors je pense que si j’ai été déçu par cette lecture, c’est que je ne connais sûrement pas toutes les références requises, c’est que je n’ai pas su apprécier les amusements linguistiques auxquels se prête l’auteur, entre autres, me privant ainsi d’une dimension intellectuelle des gags que je n’ai donc pas trouvés si marrants que ça… Pourtant, un chien de berger érudit et 120 brebis qui sont loin d’être des moutons de Panurge ; tout cela sous l’œil philosophe d’un berger observateur, ce n’est pas banal ! Je pense que cette donne est forcément le creuset d’un humour qu’il va me falloir explorer plus en profondeur.
Je ne veux pas rester sur cette première impression mitigée. Je passe donc au tome 2, et je vous en dirai des nouvelles !
Par Sylvestre, le 20 octobre 2006
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