GENS HONNETES (LES)
Deuxième partie

Cette fois, Arnaud est viré du lycée. Sa dernière chance est une bonne école hôtelière dans le Bordelais. Ce n’est pas donné, mais son père, Philippe, se dit qu’il faut tenter le coup. Il accompagne le fiston en TGV. C’est alors que lui vient une idée pour se relancer dans la vie. Car, Philippe est autant sur la corde raide que son rejeton. A trop tirer sur la bibine… Mais voilà, cette fois, il la tient sa revanche ! Il va devenir… coiffeur, mais pas n’importe où : dans le train. Avec tous ces gens qui voyagent et semblent perdre leur temps, il devrait faire un malheur.

Par legoffe, le 20 septembre 2010

Notre avis sur GENS HONNETES (LES) #2 – Deuxième partie

Gibrat et Durieux nous livrent le second volume de leur diptyque “Les Gens Honnêtes”. Nous sommes toujours sur les pas de Philippe et de ses proches. A eux tous, ils forment une troupe sympathique, qui sait se faire aimer. Ils sont la vie, le quotidien de tout un chacun. Bref, ils sont des gens auxquels nous pouvons sans problème nous identifier. Comble de bonheur, se rapprocher d’eux n’a rien de douloureux. Les auteurs, loin du marasme ambiant, ont choisi l’humour et l’optimisme pour parler de thèmes comme le chômage, la cinquantaine ou l’adolescence.

D’autres auraient sans doute fait le pari inverse. Pas nos auteurs ! Et ils ont bien raison. L’amour prend le visage de la belle Camille, au bar du TGV. Et la poésie !? Quelle délicieuse parenthèse, en effet, que l’apparition régulière du libraire oenologue qu’est Robert. Il clame nos classiques littéraires comme on déguste un bon vin. Il est le brin de folie qui libère encore un peu plus cet album.

Dans le premier tome, l’histoire était née d’un licenciement. Elle s’est épanouie autour de l’amour d’une famille, d’histoires d’amitiés, d’art de vivre et de bonnes idées. Une vraie bouffée d’oxygène, où la vérité est affaire de simplicité. J’en reprendrai bien un verre, moi !

Par Legoffe, le 20 septembre 2010

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