GENTE
Tome 1

Après avoir déjà géré un établissement qu’il avait été amené à fermer, Lorenzo a décidé d’ouvrir un nouveau restaurant dans Rome : la Casetta dell’Orso. Gardant les services de certains de ses anciens employés, il a dû en chercher d’autres, nouveaux, et, pour faire plaisir à sa femme qui lui a fait savoir au charme de quel type d’homme elle était sensible, a formulé ses annonces pour ne recruter que des quinquagénaires presbytes !!!

L’équipe du restaurant s’est ainsi construite, perdant des éléments et en gagnant d’autres. Le tout étant que l’établissement soit un lieu où les clients se sentent bien et où ils aient envie de revenir. Car en Italie, vivre est un art et la qualité de la vie passe aussi par celle de l’accueil et des plaisirs de la table…
 

Par sylvestre, le 1 février 2010

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Notre avis sur GENTE #1 – Tome 1

 
La collection Big Kana avait déjà accueilli plusieurs titres de Natsume Ono, notamment Goyô, l’histoire d’un bien étrange samouraï, et Ristorante Paradisio, un one-shot sur l’univers d’un restaurant italien que les lecteurs sauront associer, puisqu’il pourrait en être un volet, à cette nouvelle série proposée en version française : la trilogie Gente.

On ne découvre donc pas l’art de Natsume Ono pour la première fois, mais c’est pourtant avec cette série Gente que je vous conseillerais d’aborder son œuvre. Parce qu’on y trouve des ambiances et une douceur de vivre, des caractères de personnages et un rythme qui forment un tout très rassurant, très simple, bien en phase et donc assez envoûtant quand ces éléments et ces notions, apposés aux aventures du samouraï Goyô, ne séduisaient pas autant.

Il n’y a pas d’aventure à proprement parler, dans Gente. En tout cas pas dans ce premier tome. On dira plus que si aventure il y a, elle est humaine. C’est une série plutôt à comparer à L’immeuble d’en face (Vanyda, La Boîte à Bulles) pour son côté analyse de microsociété qu’à des titres comme Café Kichijôji (éditions Asuka) ou Le gourmet solitaire (Jirô Taniguchi, Casterman) pour ce qui est du registre manga relatif à l’univers de la restauration.

Et il n’y a donc pas de héros non plus. Ou alors ils en sont tous ! Ce sont des gens comme vous et moi, qui mènent leur vie, et dont on se sent vite proche. Il faut dire qu’ils sont assez nombreux ceux avec qui on fait connaissance ! Il y a Lorenzo, mais il y a aussi Marzio, Claudio, Luciano, Teo, Vanna, Gigi et d’autres. Il y en a donc bien un qui vous mettra à l’aise et vous fera vous sentir chez vous à la Casetta dell’Orso !

Calme, doux, avec un petit goût original pas désagréable… On conseillera cette série comme on conseillerait un petit restaurant plein de charme…
 

Par Sylvestre, le 1 février 2010

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