GENTLEMEN'S ALLIANCE CROSS (THE)
Volume 1

Hainé Otomiya a 15 ans. Elle vient d’entrer dans la fameuse Académie Impériale. Elle n’en reste pas moins mal dans sa peau. Elle garde au fond d’elle la blessure de son adoption, survenue dans des conditions qu’aujourd’hui encore elle ne peut accepter. Et puis, elle est amoureuse du garçon le plus en vue de l’Académie, Shizumasa Tôgû, surnommé l’Empereur. Il est, en effet, le président du conseil des élèves, soit le rang le plus élevé parmi les élèves. Ces derniers sont, en effet, classés dans trois catégories : or (uniquement le président), argent ou bronze. Pour être « argent », il faut acquérir des points en agissant pour l’intérêt de l’école. Ce qui signifie que les plus riches donnent directement une aide financière à l’Académie, permettant à leur enfant de monter immédiatement d’un rang.

Hainé, elle, est en bronze et sait qu’il sera difficile de progresser. Elle en rêve pourtant car il est presque impossible, pour un « bronze », d’approcher le président du conseil, ni même de croiser son regard ! Mais le destin va peut être lui venir en aide.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur GENTLEMEN’S ALLIANCE CROSS (THE) #1 – Volume 1

Arina Tanemura est une dessinatrice qui commence à se faire un nom avec certaines séries comme Full Moon. Kana surfe sur cette notoriété grandissante et fait un choix intéressant. Ce shojo, en effet, dispose de quelques atouts pour séduire un large public. Beaucoup d’adolescentes pourront se retrouver dans l’histoire de Hainé, qui se cherche, mais qui pétille aussi de vie. Se sentir mieux, trouver sa place parmi les autres et auprès de celui qu’elle aime, voilà de quoi toucher de nombreuses lectrices, d’autant que l’héroïne est charismatique.

Elle est, de plus, entourée d’autres personnages sympathiques, excepté, paradoxalement, Shizumasa, qui reste très inaccessible. Mais ce n’est pas surprenant car tout repose sur la dualité entre cette fille et ce garçon. Ils sont la représentation vivante d’un système de caste scolaire, qui fonctionne à l’argent avant de fonctionner au mérite. Un milieu des plus surprenants, qui favorise en tout cas intrigues et manigances.

Graphiquement, le travail de Tanemura est plaisant. Les traits sont fins et les visages des personnages bien dessinés. On sent que la mangaka aime ses héros. Un peu trop, peut être, car elle se focalise sur les portraits, oubliant souvent les décors. Ce n’est pourtant pas faute de savoir les dessiner car, quand elle le fait, elle réussit fort bien. Mais la grande majorité des vignettes du livre sont dédiées à des gros plans sur les personnages. Une construction des pages un peu répétitive et qui constitue le seul bémol à cette nouvelle série. Pour le reste, il s’agit d’un bon shojo qui plaira au plus grand nombre.

Par Legoffe, le 12 juillet 2009

Publicité