Géronimo : Mémoires d'un Résistant Apache
Eté 1904. Fort Sill, Oklahoma. S.M.Barett est fonctionnaire, il se promène dans la réserve, sous une forte chaleur. Il croise un vieil apache qui dit se nommer Go Khla Yeh. L’apache l’invite à manger une pastèque chez lui. Barett y découvre des photos de Géronimo. Go Khla Yeh lui dit qu’il a bien connu le guerrier. Barett en repartant croise un officier de l’armée des USA et lui raconte sa rencontre. Le soldat lui annonce que ce vieil homme n’est autre que celui qui fut l’apache le plus recherché d’Amérique du Nord : Géronimo !
Barett tente de retrouver Géronimo afin qu’il lui raconte l’histoire du peuple apache…
Par berthold, le 4 novembre 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756050294
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Notre avis sur Géronimo : Mémoires d’un Résistant Apache
Géronimo. Qui ne connait pas le nom de ce célèbre guerrier et chef apache ? Qui n’a jamais lu son nom dans un roman, une bande dessinée ou tout simplement entendu dans un western ? Mais aucun n’avait réussi à lui rendre un véritable hommage à la hauteur de cet album !
Ce roman graphique est un pavé de près de 400 pages. Et cette lecture est vraiment passionnante et instructive.
On découvre la rencontre en 1904 entre celui qui se nommait Go Khla Yeh et qui entrera dans l’histoire sous le nom de Géronimo. Ce livre parle aussi de la nation apache, de son histoire, de ses légendes et du traitement qu’elle subit avec les espagnols au départ, puis les mexicains et ensuite, les américains. On comprend la colère de ce Go Khla Yeh et pourquoi il devient ce chef légendaire qui aura fait courir l’armée américaine et mexicaine avant sa reddition.
Clément et Lugrin nous racontent tout cela avec talent. C’est un réel plaisir que de suivre les mémoires de cet homme, qui finalement, est devenu un guerrier "sanguinaire" par nécéssité, alors que nous le découvrons comme un vieil homme qui ne represente aucun danger, qui parait même assez sympathique.
Ce roman graphique est aussi une belle histoire sur l’Amérique et ses travers. Je trouve que l’idée de commencer l’histoire par des photos des apaches aujourd’hui est une excellente idée. Et conclure ce récit de cette façon est une très belle fin. Un moment tout simplement magique, poétique.
Le dessin de Lisa Lugrin n’est pas proche de celui de Jean Giraud, Michel Blanc-Dumont ou encore d’Hermann. Le style de la jeune femme s’apparente vraiment à celui d’un roman graphique. Il vit. Elle va à l’essentiel et donne de la prestance à ses apaches. Et même à certains hommes blancs ! Il y a aussi de très belles pages, de superbes pages qui décrivent en quelques coups de crayons la grandeur du peuple apache.
Un chef d’oeuvre, tout simplement. Un oeuvre forte, puissante et passionnante que je vous invite à lire sans plus tarder, à posséder dans toute bonne bibliothèque !
Par BERTHOLD, le 4 novembre 2016
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