GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA)
Le choeur des ténèbres

Krista, chevalier-dragon connue pour ses prouesses puisqu’on lui attribue la mort de plusieurs dragons dont certains à mains nues, a disparu depuis plusieurs mois. L’ordre a alors mis la jeune chevalier-dragon Marly à sa recherche.

Dans la jungle où elle va partir en quête de sa consoeur, Marly va devoir composer avec cette importance qui est donnée à l’inoire et dont le commerce lucratif motive les habitants sains de la région ; habitants qui n’hésitent pas à réduire en esclavage ceux, moins chanceux, sur lesquels le Veill a jeté son dévolu…

Elle va aussi devoir supporter les bavardages de l’un de ses accompagnateurs, les attitudes étranges de la nièce de celui-ci ou encore le mutisme de Joseph, un homme taillé dans un roc qui ne la laissera pas indifférente… Elle va enfin devoir se faire à cette mélodie qu’elle semble la seule à percevoir… Le chœur des ténèbres ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS (LA) #8 – Le choeur des ténèbres

C’est dans un environnement luxuriant comparé à un paradis que se déroule ce huitième opus de La Geste des Chevaliers Dragons. Un univers si dense que ses recoins ombragés, vous vous en doutez, peuvent cacher autant de belles choses qu’ils peuvent favoriser de mauvaises rencontres ! Tout Eden qu’il soit… Mais dans un univers comme celui-ci où la limite entre le rêve et la réalité déstabilise ceux qui le parcourent, les personnes avec qui l’on fait la route peuvent aussi s’avérer de véritables poisons ! Ainsi les bavardages de l’oncle à lunettes alimentent bien des dialogues. Entremêlés tout du long avec une narration plus introvertie, plus posée, celle de Marly, ils assurent un rythme qu’on n’avait pas encore trop rencontré dans la série.

Beaucoup de textes, donc, dans une lecture qui sinon n’offre malheureusement rien de super nouveau. On assiste à des crises au sein du groupe, à des relations privilégiées, aussi. Ca, c’est pour le côté sociétal. On a droit également à de l’action et à de nombreuses apparitions de créatures ayant subi les méfaits du Veill. Ca, c’est pour le côté spectaculaire ; le mariage des deux ayant fait une partie du succès de la série.

L’autre atout de La Geste, depuis son premier tome, c’est la succession d’artistes dessinateurs. Elle a contribué à garantir un constant renouveau et à fidéliser les lecteurs. Pour Le chœur des ténèbres, c’est Meddour qui a pris les crayons. On ne fondra pas devant ses personnages (il faut dire qu’on ne peut pas s’attendre à trop d’originalité graphique dans un concept d’albums indépendants mais où une certaine homogénéité est de rigueur…), mais on saluera le travail précis qu’il aura fourni pour ses décors et le reste en général : le résultat, sans peut-être se hisser au niveau d’autres tomes qu’on aura préférés à celui-là, fait honneur à La Geste.

Marly s’est laissée guider par ces voix qui lui parvenaient des profondeurs de la forêt. Vous laisserez-vous séduire, vous, par Le chœur des ténèbres ?
 

Par Sylvestre, le 14 mai 2009

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