GHOST RIDER
La vallée des larmes
La guerre de Sécession touche à sa fin. L’armée confédéré continue pourtant à se battre vaillamment et avec courage, comme la troupe mené par le lieutenant Travis Parham. Mais l’armée nordiste est beaucoup plus puissante et anéanti les confédérés. Seul, Parham survit au massacre. Il est retrouvé par Caleb, un noir qui a racheté sa liberté et qui vit avec sa famille. Pendant 2 ans, Parham va vivre avec eux et un jour, il décide de partir à l’Ouest.
Des années plus tard, il revient dans la région et apprends que Caleb et sa famille ont été massacré par les hommes de Reagan. Parham va se mettre à leur poursuite pour venger ses amis. Mais il semble qu’un autre cavalier, assoiffé de sang et de vengeance, est à leur trousses aussi…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782809403619
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2 avis sur GHOST RIDER #5 – La vallée des larmes
Comme vous pouvez constater, ce récit ne concerna pas vraiment le Ghost Rider que vous connaissez, alias Johnny Blaze. Mais nous y découvrons une autre de ces incarnations dans un récit qui se situe au lendemain de la guerre de Sécession. C’est bien sur Garth Ennis qui a imaginé cette histoire violente, gore mais tout à fait surprenante.
Ce western s’avère être tout à fait passionnant ; On y retrouve biens sur une des trames classiques du western : la vengeance. Ici, elle est même double. Et puis, il y a l’aspect fantastique qui confère une ambiance malsaine ou dérangeante par moment. De plus, plus le lecteur s’aventure dans le récit, plus il va de surprises en surprises. Ennis signe là une de ses œuvres les plus réussis et un western horrifique qui va vous donner par moment la chair de poule.
Nous retrouvons aussi le très talentueux auteur canadien Clayton Crain au dessin. Il retrouve un univers dont il s’est déjà occupé. Son style est assez surprenant : ses peintures sont assez belles même si parfois, certaines scènes sont assez gores. Il arrive à conférer une atmosphère au récit grâce à ses illustrations : regardez les scènes se situant à Pike’s Reach ou la venue du Parham dans la ville de Snyder. Cette ambiance me rappelle un peu celle des films Vorace d’Antonia Bird ou le Pale Rider d’Eastwood. Il faut aussi noter la montée de l’action qui va crescendo pour ce final apocalyptique. Les auteurs jouent avec nos nerfs.
Bien sur, ce récit n’est pas à mettre entre toutes les mains mais devrait plaire aux amateurs du genres.
Ce tome 5 du Ghost Rider qui reprend donc les épisodes US, Ghost Rider : Trail of tears, part 1 to 6 est donc une très bonne surprise.
Par BERTHOLD, le 23 août 2008
Une saga somme toute assez décevante quant on connait les qualités de Mr Ennis au niveau de ses scénarios et de ses dialogues. Après une introduction fort sympathique, on arrive dans le vif du sujet, où le thème de la vengeance est développé comme le fit jadis Clint Eastwood dans "L’homme des Hautes Plaines" ou "Impitoyable".
Seulement, après, le scénario part dans un délire de fantastique et de gore, qui embrouille plus le lecteur qu’autre chose, d’autant que les méchants de l’histoire n’ont pas plus de charisme qu’une huître, et sont finalement impuissants par rapport à la sentence inéluctable.
Cette saga est cependant sauvée par la qualité graphique de l’ouvrage. Mais est-ce suffisant ?
Préférez Loveless, dans le même registre.
Par Vik, le 12 septembre 2008
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