Giant-size Silver Surfer Requiem
(Silver Surfer: Requiem 1 à 4)
Le Silver Surfer découvre qu’il souffre d’un étrange mal qui infecte petit à petit sa carapace d’argent, puis plus directement son corps. Il se rend sur Terre pour rendre un dernier hommage à ceux qu’il a si longtemps cotoyé…
Par fredgri, le 7 janvier 2022
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782809498387
Notre avis sur Giant-size Silver Surfer Requiem
Je dois avouer que je ne connais pas plus que ça cet étrange personnage, juché sur son surf d’argent, qui sillonne l’espace. Jadis héraut de Galactus, le dévoreur de planète, le Silver Surfer est malgré tout un des héros iconique de Marvel. Figure mélancolique qui garde en mémoire sa planète natale et plus précisément la femme qui l’aime, Shalla Bal !
Dans ce volume aux dimensions impressionnantes, les auteurs, J. M. Straczynski et Esad Ribic, nous proposent de découvrir l’ultime aventure de cet étrange personnage, alors qu’il se sait condamné. Résolu à accepter son sort, il va d’une part saluer ses amis terriens, faire le point sur sa vie, sur ce qu’il a pu accomplir, sur ses regrets et se rapprocher de ceux qu’il aime. L’écriture est juste, posée, Stracz reste bizarrement en retrait pour mettre en avant l’humanité qui se dégage des réflexions du Surfeur. On ne peut bien sur pas éviter le côté ampoulé de certaines formulations, du style du scénariste, mais progressivement cela devient très agréable, puis extrêmement touchante.
Il faut ajouter que le traitement graphique de Ribic, un style Alex Ross sans le côté pétant, même si je peux le trouver plus fade dans les coins, est parfait pour accompagner le scénario ! On s’attarde sur les silences, sur des cases qui privilégient l’immensité d’un coin de galaxie, ou d’un regard qui se perd dans le vague. C’est beau, profond, une très belle osmose entre le trait et la plume…
J’ai été conquis par cette alchimie qui s’opère rapidement, préférant même parfois oublier les mots pour me laisser porter par les évocations graphiques, les ambiances. Peut-être que Straczynski a délibérément pris des libertés avec le background du personnage, préférant se concentrer sur l’essentiel, mais dans la cadre d’une histoire conclusive comme ici, je trouve que ça fonctionne assez bien !
Une belle surprise que je ne saurais assez vous conseiller !
Par FredGri, le 7 janvier 2022
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