GIGANT
Volume 5

Avec ce volume, on a le sentiment qu’Oku passe un cap. Jusque là, sa jeune et magnifique héroïne devait composer avec les critiques qui la suivaient et l’attaquaient sans cesse, au sujet de sa carrière dans le porno, de son corps… Dorénavant, ce mouvement est inversé, Chiho (le vrai prénom de Papico) est saluée de tous les côtés, on l’admire, on est séduit, tout le monde tente de sortir avec elle, elle est au cœur de toutes les convoitises et elle est complètement grisée par ce sentiment qui la submerge… Bien sur, Rei s’interroge, il espère que leur amour saura tenir bon, que la jeune femme arrivera à faire abstraction du reste pour lui, mais ça va très très vite !

Comme à son habitude, Oku peine néanmoins à rendre charismatiques ses personnages, voir même à les rendre simplement vivants. C’est en partie à cause de son dessin majoritairement inexpressif et un sens de la psychologie assez mince. Malgré tout, on est réellement captivé par le rythme de cette histoire, les pages défilent sans que l’on ne s’en rende compte, et il en résulte une lecture extrêmement immersive du début à la fin !
Néanmoins, malgré ce que je dis plus haut, on s’attache quand même à ce que vivent Papico et Rei, sur ces petits moments qu’ils se consacrent (quand bien même Oku adopte une écriture des plus démonstratives dans ces moments, insistant sur les scènes ou le couple fait l’amour, par exemple… Il faut dire que l’héroïne est vraiment magnifique et que l’auteur se plait à s’attarder sur ses formes…) !

On voit tout de même arriver quatre mystérieux personnages qui viennent hypothétiquement du futur, qui cherchent leur chef débarqué plus tôt. On n’ens ait pas plus pour l’instant, mais on devine que la suite risque d’être très mouvementée…
Alors patience, en attendant décembre pour la suite !

Par FredGri, le 8 septembre 2020