GIGANT
Volume 6

Bien que cette série n’ai au fil du temps pas la finesse que l’on pourrait espérer, elle pose néanmoins quelques très bonnes questions sur les phénomènes de masse, sur l’engouement qui se transforme très vite en rejet.

Par le biais de son concept, Horoya Oku s’interroge sur ces réseaux sociaux qui sont aujourd’hui les nouvelles tendances, les nouveaux paradigmes relationnels. Encore une fois, il manque tout de même de subtilité, insistant lourdement sur le physique de Chiho et vidant progressivement le scénario de toute substance. L’effet est renforcé par l’inexpressivité des personnages (ou leur parfois le contraire, une sur-expressivité parfois grotesque) et une narration extrêmement décompressée, presque à l’excès (sa marque de fabrique, de toute façon !)
Il en ressort une lecture très fluide, mais quand bien même la critique sociale est vraiment bien vu, on attend tout du long que les choses bougent une bonne fois pour toute !

Une série qui continue d’interpeler, mais qui tourne un peu en rond !

Par FredGri, le 16 décembre 2020