GIPSY
Le rire aztèque
Un virus aux effets ravageurs sévit au sein du Parador, au cœur du territoire aztèque. Entretenu par des scientifiques sans scrupule, il transforme toute personne affectée en tueur fou arborant un rictus démoniaque.
Alors que le Gipsy assure la livraison de pots de compote dans ce pays, la Selmer, société détenant le monopole mondial du transport routier, a pour mission d’apporter les nouveaux vaccins contre le virus.
Après avoir perdu deux camions sur la route des sept cols, Marlène, la responsable du convoi de la Selmer, sollicite l’assistance protectrice du gitan pour circuler en sécurité dans ce pays où la rébellion des autochtones gronde.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2882570678
Notre avis sur GIPSY #6 – Le rire aztèque
Cet album a le grand avantage d’être lu indépendamment de la série. Bien sûr, certaines allusions à des épisodes antérieurs peuvent échapper au nouveau lecteur mais restent mineures et n’altèrent pas la bonne compréhension du récit.
Trois ans après L’aile blanche, c’est toujours un réel plaisir de retrouver notre gitan braillard qui, embringué dans une histoire de trafic de virus et de malédiction aztèque, n’aura pas à affronter, cette fois, Sissiah la sorcière et sa secte machiavélique.
On délaisse totalement la C3C (Circumpolaire 3-Continentale) bitumée pour s’engager sur un chemin de chèvres reliant Mexico à Bogota, passage obligé pour les transporteurs. Resté vierge depuis son origine, il est préservé par une bande de gamins « trompe-la-mort », une jeune fille bien mature et une doyenne aztèque anémiée et décharnée.
On ressent que cet album a été pour les auteurs l’occasion de se défouler en présentant une intrigue tirée par les cheveux mais toujours enrichie par des dessins expressifs et déjantés et des couleurs aux petits oignons (ou plutôt à l’ail du Tixitixcl).
Ce sixième tome reste un très bon moment de détente à savourer pleinement en dégustant une bonne petite compote à la fraise livrée par le Gipsy en personne.
Par Phibes, le 18 avril 2007