GITAN DES MERS
Tome 1

Nadau est un jeune homme plein de fougue et de spontanéité. Dénué de préjugés, il semble foncer tête baissée dans les embarras. Son amour pour une belle gitane et les démêlés qu’il va avoir avec la famille de la jeune fille vont le précipiter dans une suite d’aventures où, l’épée à la main, il défendra toujours un esprit de justice.
En cette fin du XVIIème siècle, où l’aventure est toujours possible, le destin va malmener les jeunes amants, les contraignant à fuir toujours plus loin, vers Saint Domingue où de nouvelles péripéties et de nouveaux dangers les attendent.

Par olivier, le 12 septembre 2010

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Notre avis sur GITAN DES MERS #1 – Tome 1

Nadau est menuisier de son état, il a bonne mine et fière allure, mais se montre peu enclin au travail.
D’aucuns prétendent qu’il serait le fils de d’Artagnan, de cette paternité supposée lui vient son aisance au maniement de l’épée, sa vivacité d’esprit et sa témérité.
Cœur léger, il tombe amoureux d’une jeune fille très belle, Angélina, mais elle est Gitane et la famille de la demoiselle ne voit pas d’un bon œil cette liaison naissante. Entre le cousin qui prétend que la jeune fille lui est promise et un petit frère langue de vipère et méchant comme une teigne, il lui faudra beaucoup d’audace pour assumer son amour. D’autant que la demoiselle dont il est amoureux n’est pas unique : Angélina et Léane sont jumelles et elles l’aiment toutes deux sans qu’il puisse faire la différence. Il s’est épris des deux les croyant une.
La situation avec la tribu s’envenimant au point de voir verser le sang, il part sur les routes avec les deux jeunes sœurs qu’il a épousées, inséparables femmes et amantes.
Mais le sort semble s’acharner sur ce couple à trois. Les événements et les rencontres malheureuses se succèdent, les empêchant de s’installer pour vivre leur bonheur en toute simplicité.
Toute la fougue de Nadau, son art de l’épée et l’intuition hors du commun de ses femmes, seront nécessaires pour les sortir des embûches dans lesquelles les précipitent la bêtise et la violence des hommes.
Le ton enlevé du récit que Bonifay parsème de petites touches d’humour ne l’empêche pas d’évoquer de douloureux, sordides et intemporels faits de société qui révoltent nos trois héros.
De malentendus en fausses accusations, ils sont jetés sur les routes puis sur les mers, fuyant des crimes dont ils ne sont pas responsables.
C’est le retour de Philippe Bonifay, après la Compagnie des glaces, au grand récit d’aventures de pirates, où la mer et le monde des boucaniers servent de toile de fond à un scénario original. Les événements et les péripéties s’enchaînent et s’entremêlent sur un rythme endiablé.
Le trait de Stéphane Duval, tout en souplesse et vivacité, nous entraîne dans ce récit mouvementé, à la suite de ces héros dont la force est d’être trois, unis et amoureux. Profitant d’une pagination généreuse, il peut centrer ses cases sur une suite de regards exprimant la stupeur ou l’effroi mieux qu’une longue phrase, ou bien se laisser aller à de pleines pages de bateaux et d’abordages.

Une aventure menée tambour battant sans un instant de répit

Par Olivier, le 12 septembre 2010

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