Gloriande de Thémines

Au 17è siècle, dans l’Aveyron, et plus précisément au château de
Sévérac, vivent le Duc d’Arpajon et sa femme Gloriande de Thémines. C’est au
temps des guerres de religion et les Hussites sévissent dans la forêt en
tuant quiconque traverse les lieux. Au retour d’une bataille, le Duc
d’Arpajon apprend la naissance prématurée de son fils dont il ne croit pas
être le père, d’ailleurs il est aidé dans ses doutes par Catherine, amie
proche . Une cabale se monte contre Gliorande, l’épouse soupçonnée d’avoir
trompé son mari. La propre mère du Duc se trouve à l’origine de cette
accusation. Le malheur pèse en ces lieux et un drame se prépare.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

3 avis sur Gloriande de Thémines

Tout nouveau dans le monde de l’édition, Emmanuel Proust en impose
dès le départ avec ses choix très originaux, voir marginaux. L’histoire de
Gloriande de Thémines découle d’un fait divers réel dont Croci s’est
inspiré. Et pour cause, il habite en face du Château et sa curiosité a voulu
aller au delà de la rumeur qui se promène depuis presque 400 ans dans cet
endroit. Le dessin est très personnel, les personnages sont tous longilignes
avec des mains aux doigts effilés, des regards profonds très expressifs. En
plus d’être une histoire forte , c’est une bd d’ambiance et Croci, qui peint
en couleurs directes, a un réel don pour la lumière. Cet album est
impressionnant, puissant et je le conseille à tous ceux qui ont aimé Rogon
le Leu par exemple. Par contre, c’est totalement dramatique, donc ne
cherchez pas d’humour, il n’y en a pas. Voilà, j’ai découvert une bd
beaucoup plus forte qu’elle n’y paraît et elle va probablement faire partie
de celles que l’on garde en mémoire.

Par MARIE, le 2 décembre 2002

Cher Pascal, je tiens à vous féliciter pour l’univers de Gloriande, pour vos magnifiques dessins et cette magnifique histoire. Je suis originaire de Millau et votre histoire m’a passionnée. Merci et bonne continuation !

Par Sylvie, le 16 janvier 2003

C’est sans doute celui des 4 albums qu’a dessinés Pascal Croci que j’ai le moins aimé, mais je ne saurais pas trop expliquer pourquoi car les ambiances et les couleurs qu’on y retrouve sont les mêmes que dans ses autres BD que j’ai appréciées (au bémol près, bien sûr, pour le noir et blanc d’Auschwitz). Ce serait trop facile de ne justifier ça que par le fait que c’est son second album, alors je vais dire que c’est peut-être parce que je l’ai lu après les 3 autres, ou tout simplement que l’histoire m’a moins emballé. Ca arrive. Mais dans le style, pour ceux qui aiment, ça reste très bon. Bravo !

Par Sylvestre, le 19 mai 2006

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