Gnomes de Troy
Lanfeust de Troy, vous connaissez? Bon, et bien, ce recueil d’histoires
drôles présente sa jeunesse, et celle des personnages de l’univers Lanfeust :
Cixi, C’ian, NIcolède, Bastor,…
Par MAC, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2877648915
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2 avis sur Gnomes de Troy
Bon, ben, c’est le petit Spirou version Troy. Pas vraiment
d’originalité, si ce n’est l’univers de Troy version chiards d’à peine 10
ans. On passe un bon moment, mais on ne manque pas grand chose si on ne le
lit pas…
Moi, j’attends Hébus jeune dans la même série… A quand la jeunesse de
Fifine et de ses copines mouches?
Par MAC, le 27 septembre 2002
Intitulée Humour rural, Gnomes de Troy est tout à fait
dans la lignée du Petit Spirou et autres, relatant l’enfance des héros
bien posés d’univers denses. Comprenez par là que le filon étant
exploitée pour le présent, il reste encore le passé et le futur à exploiter.
Lanfeust des Etoiles remplit le futur de Lanfeust petit à petit, et
Gnomes de Troy s’occupe de son passé.
Amusant, mais classique schéma d’exploitation d’un univers qui
marche.
Toujours est il que Gnomes de Troy, même s’il n’est pas une surprise,
reste une bande dessinée agréable à lire. Décomposée en quatre parties,
Gnomes de Troy fonctionne un peu comme toutes les BD du même genre,
c’est à dire avec des gags en une planche ou deux, et au final, cet album
se lit très très vite. Mais c’est sans compter sur l’inventivité et
l’art du dialogue d’Arleston qui trouve toujours moyen dans ses albums, de
faire des petits jeux de mots, des allusions à d’autres univers ou des
mini gags cachés au coin d’une case. De ce point de vue là, Gnomes de
Troy est bien fourni.
Ce qui change en vérité par rapport aux autres albums de la même veine,
c’est que ces gamins sont radicalement méchants, de vrais gnomes
puants, constamment en lutte avec les gamins du haut village. De bons moments
de franche rigolade, pour un humour bon enfant, et au final des
planches qui filent trop vite. Pour un peu, on croirait que l’album ne
comporte pas le nombre habituel de planches, mais après décompte, tout est là.
Une sorte de sensation de remplissage parfois se fait sentir, mais
l’humour est là pour faire oublier ce défaut, puisqu’en fait, à cause
d’Arleston, il faut relire l’album plusieurs fois pour trouver tous les
gags…
Au final, Gnomes de Troy est une BD agréable à lire, et à relire. Qui
pourra se laisser lire par des enfants jeunes, tout comme les adultes,
qui devraient y trouver leurs comptes également. Pas un must, mais au vu
du prix auquel on peut trouver cette BD, cela peut valoir le coup.
Par Siam l'Archiviste, le 7 avril 2003