GOBLIN'S
Les Imparfaits du Passé
Affreux, bêtes et méchants, les Goblin’s sont de retour pour de nouvelles aventures. En cette période de crise où la morosité ambiante pourrait vite avoir une bien vilaine influence sur le moral, suivre les aventures de ces petites créatures vertes qui vont de charybde en scylla tout en ayant l’inconscience de toujours repartir sur de nouvelles idées fait un bien fou.
Puisque les français sont les champions de la consommation d’anti dépresseurs, la faculté devrait se pencher sur la prescription d’une page de Goblin’s par jour.
Par olivier, le 20 mars 2013
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782302024458
Notre avis sur GOBLIN’S #6 – Les Imparfaits du Passé
Il est vrai que le quotidien des Goblin’s, vu de l’extérieur, est une succession de ratages, d’expériences calamiteuses et de fiascos en tous genres. Et pourtant, à chaque fois ils repartent sur une nouvelle idée pour faire progresser l’espèce, arriver à dominer le monde ou tout simplement pour mettre sur la gueule aux elfes.
Roulot déborde d’imagination et les tentatives des Goblins sont toujours surprenantes, inattendues, et rafraichissantes pour les lecteurs humains.
Alors que la vie quotidienne au village Goblin s’écoule entre petites ennuis et grandes catastrophes, ces dernières survenant bien souvent à la suite de solutions apportées aux premières, l’ingénieur s’est mis en tête de voyager dans le temps.
Aussi surprenant que cela paraisse, sa machine fonctionne, mais les hasards de la route vont l’entrainer hors de sa programmation.
Eternelles victimes qui se prennent raclées sur raclées, il semble que rien ne parvienne malgré tout à entamer leur optimisme. Inconscience, stupidité ou foi inébranlable en leur avenir, ils vont toujours de l’avant tentant de trouver un moyen d’arrêter de se faire constamment dérouiller.
Le dessin de Martinage toujours très clair et lisible apporte un réel dynamisme à la lecture. Les deux compères s’amusent à truffer leurs cases de références cinématographiques, ils renouvellent en permanence leurs gags et chaque planche est une petite perle d’humour.
Par Olivier, le 20 mars 2013
Publicité