GOBLIN'S
Mort et vif

Petits, teigneux, jamais à l’abri de commettre une mauvaise action, ils sont le côté obscur des Stroumpfs, la quintessence de la bêtise, un concentré d’obstination et d’inconscience et c’est pour tout cela qu’on les apprécie.
Septième album des aventures des Goblin’s et l’esprit ne s’essouffle pas. Jeux de mots capillotractés, références cultes, tous les prétextes sont bons pour Roulot et Martinage à malmener, déchiqueter, démembrer, noyer les Goblin’s.
Privilégiant toujours les gags en une planche, format idéal pour développer une idée sans la délayer, les deux compères innovent toutefois avec cet album car ils nous ont concocté une histoire en 20 planches, l’occasion pour eux de surfer (nettement mieux que leurs créatures) sur la vague de la très populaire culture zombie.

Qu’on se le dise, cette histoire est :"La dernière histoire de zombies avant que ce ne soit plus la mode."

Quand les Goblin’s se retrouvent face à une invasion de morts-vivants, que tout le royaume est au bord du chaos, ils pourraient en profiter pour tenter de conquérir le monde, certes, ils pourraient, seulement pour cela il faut être moins con qu’une poule.
On pourrait même penser qu’ils n’ont pas besoin des autres pour se détruire. Bien sûr, les nains et les elfes restent leurs éternels adversaires, mais le pire ennemi des Goblin’s sont … les Goblin’s.
Ce qui est bien avec eux, c’est qu’ils ne se découragent jamais. Ils ont des idées à foison qui régulièrement foirent lamentablement et déciment leurs rangs.

Encore une fois je suis totalement conquis par l’humour intelligent et le dessin énergique qui sont totalement indissociables et fonctionnent ici en parfaite symbiose pour notre plus grand plaisir. Rire garanti.

Par Olivier, le 28 février 2014