GOBLIN'S
La Mort du Chef

Les elfes et leurs accrobranches envahissent la forêt des Goblin’s. Ces derniers ne supportaient déjà pas leurs voisins, mais là, trop c’est trop et les Goblin’s vont une nouvelle fois tenter de se débarrasser de ces créatures aux oreilles pointues.

Mais après un nouvel échec, un drame se produit au village des Goblin’s, le chef est assassiné.

Alors accrochez-vous à vos bretelles car nous voilà au début d’une enquête ébouriffante menée par Des bois ou plutôt Goblin Specteur.

Par olivier, le 29 janvier 2024

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Notre avis sur GOBLIN'S #11 – La Mort du Chef

Voilà 6 ans que nous n’avions pas revu les petites teignes vertes, un accident avait éloigné Martinage du dessin.

Avec opiniâtreté, il a surmonté l’épreuve et il nous offre un nouvel album où l’entêtement des Goblin’s n’est peut-être pas si éloigné de celui dont il a dû faire preuve pour pouvoir reprendre ses crayons.

Mais, là s’arrête toute comparaison, car si Corentin Martinage a surmonté ses épreuves, chez les Gobblin’s tout part toujours en cacahuète. Est-ce qu’ils essayent de se débarrasser des Elfes et de leurs accrobranches envahissants, ils ne parviennent, après avoir vraiment déployé toute l’inventivité dont ils savent faire preuve, qu’à se retrouver eux-mêmes enfermés dans l’incendie qu’ils ont provoqué.

Entre les machines inutiles, un Chaman dont le Merlin de Kaamelott n’est pas très éloigné, du moins en ce qui concerne les compétences, ils sont désespérants et pourtant, ils y croient toujours.

Disons-le tout net, leurs talents ne sont pas à la hauteur de leurs envies.

C’est jubilatoire, truffé de références cinématographiques ou d’actualité. L’écriture de Tristan Roulot, ses dialogues, sont d’une précision chirurgicale dans l’humour et la fantaisie.

L’entente des deux compères dans l’esprit potache et l’ironie explose dans ce nouvel opus où dialogues et dessin jouent à l’unisson pour emporter le lecteur dans un tourbillon de blagues débiles mais tellement bien vues.

Le scénario est mené a cent à l’heure et la lecture est totalement réjouissante.

Par Olivier, le 29 janvier 2024

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