GOLDEN CITY
Les naufragés des abysses

Les dernières cases du septième tome de Golden City nous avaient abandonné en plein suspense. La suite se faisait attendre. La voici enfin, entre vos mains. Les premières pages qui nous montrent ce qui est arrivé à Golden City m’ont marqué . Vous n’allez pas oublier de sitôt les toutes premières planches de l’album.
Pecqueur encore une fois, est un très bon scénariste du genre. Dès que vous ouvrez ce huitième tome, vous ne le lâchez plus jusqu’à la dernière page. Impossible. Vous allez être scotché à votre fauteuil. Deux intrigues se déroulent dans ce récit.
D’une part, nous allons suivre les équipes de sauveteurs qui essayent de voir s’il y a des survivants à la catastrophe et essayent de comprendre ce qui est arrivé. Cette partie là m’a beaucoup plu. Je la trouve des plus réussies. Malfin signe de très belles pages sous-marines, magnifiquement mises en couleurs par Pierre Schelle.
D’autre part, l’autre intrigue s’intéresse à Mifa et aux enfants, Loli et Jim. Cette partie va nous en apprendre un peu plus sur Amber. Là aussi, Pecqueur réussit à nous donner de l’émotion et du suspense.
Harrison Banks est donc un peu absent de ce récit. Nous le découvrons juste lors d’un flash-back sur ce qui est arrivé à Golden City. Mais nous n’en saurons pas plus sur ce qui lui est arrivé. Pecqueur sait ménager le suspense et nos nerfs. Comme je l’ai dit plus haut, le talent de Malfin et de Schelle sert parfaitement la série.
Les naufragés des abysses m’a beaucoup plu. Il me tarde de vite avoir en main le prochain tome et de découvrir la suite. Plongez vous aussi dans Golden City, un thriller futuriste très réussi !

Par BERTHOLD, le 2 décembre 2009

"Les naufragés des abysses" est le second album du cycle consacré aux orphelins de l’univers Golden City, deux ans après "Les enfants perdus".
Alors deux ans, c’est long mais au vu du résultat, on pouvait bien attendre un peu…
Tout est dit dès la couverture de l’ouvrage: Belle, mystérieuse, une couverture qui interpelle le lecteur qu’il soit lecteur habitué ou néophyte.
On s’en souvient, "Les enfants perdus" n’avaient pas recueilli que des éloges… On reprochait au scenario de se mettre trop lentement en place et on soupçonnait un essoufflement de la série qui est l’une des plus belles réussites du label "Série B" des éditions Delcourt.
On ouvre fébrilement l’album et tout de suite on est plongé (sans jeu de mot) dans l’univers nocturne et maritime de Golden City avec un magnifique plan large, pleine page, de l’épave de la cité, engloutie par les abysses et menaçant de basculer dans les tréfonds de l’océan.
Malfin n’a rien perdu de son talent: Personnages, décors, machines et j’en passe. Tout est soigné au détail près. Son dessin est encore une fois appuyé par une mise en couleur de qualité réalisée par Pierre Schelle, grâce auquel le lecteur s’immerge dans le récit.
Comme je vous le disais précédemment, les attentes portaient d’avantage sur le scenario. A t-il écouté ses lecteurs? S’est-il basé sur leurs remarques, leurs craintes ça je ne le sais pas mais Daniel Pecqueur nous livre un récit incroyable mêlant suspens, action et anecdotes. Vous suivrez en effet en parallèle la mission de sauvetage de Golden City et l’épopée de Mifa, préoccupée par le sauvetage de Loli et de son frère, quitte à s’associer à Amber la tueuse à gage.
Daniel Pecqueur réussit un tour de force: Celui de livrer l’un des meilleurs scenarii de la série tout en se passant de son personnage principal, Harrison Banks, que l’on retrouve seulement le temps d’un Flash Back…
Après un tel album, je ne serais pas étonné que l’engouement pour cette série reparte au beau fixe, en attendant un troisième album que l’on espère évidemment aussi bon, quand bien même il nous faudrait à nouveau attendre un petit peu!

Par Matt, le 3 décembre 2009