GOLDEN DOGS
Fanny
Londres au début du 19ème siècle, la ville commence à bien prospérer avec son commerce extérieur, venant d’Asie, d’Inde… Il est décidé de durcir la répression pour sécuriser les partenariats qui promettent d’être très fructueux. Ainsi, le fameux juge Aaron s’emploie personnellement à raffermir sa politique vis à vis des petits voleurs, notamment ! En parallèle, arrivée enfant en ville Fanny a maintenant grandit pour devenir une très belle prostituée qui vend chèrement ses services. Un soir, l’étrange James Orwood vient la trouver pour lui proposer de rejoindre un petit groupe qu’il est en train de monter pour voler les plus riches et si possible tout faire pour dépasser la célèbre bande des "Black Birds" qui règne sur la ville… Petit à petit ils sont rejoints par Lario et Lucrèce…
Ainsi débutent les "Golden Dogs"…
Par fredgri, le 20 décembre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782803634262
2 avis sur GOLDEN DOGS #1 – Fanny
Au début du 19e siècle Londres est la ville avec la plus grande population au monde. En parallèle, elle commence à développer de façon exponentielle son commerce extérieure, et donc elle est obligée de s’organiser, que ce soit sur le plan de l’urbanisme (création du premier métro, construction de lignes de chemin de fer etc.) mais surtout au niveau de la justice, pour pouvoir réguler le nombre croissant de larcins, d’agressions que provoque la grande pauvreté ambiante !
L’histoire prend donc ses bases dans cette ambiance bourrée d’inégalités qui voit s’opposer les riches notables et les populations pauvres de la ville. Néanmoins, Desberg évite aussi d’aborder trop directement l’aspect social qui ne sort guère de ses stéréotypes jusque là. Le cadre est donc rapidement posé et ne bougera plus tout du long.
Le scénariste installe tout de même très bien ses perso, avec une petite tendance à l’emphase, forçant le côté théâtral dans les angles. Mais ça fonctionne plutôt bien, on se prend assez vite au jeu, même si on devine que pour l’instant on est encore dans du positionnement. Toutefois, l’intrigue est prenante, avec ce qu’il faut de petites mystères pour donner envie de lire la suite (ça tombe bien, le second album sort en Mai, normalement !).
Le seul bémol que j’émets réellement c’est que Desberg reste tout de même un peu trop sage dans l’ensemble. Du coup, la série peine à vraiment s’élancer. On reste intrigué, car le principe d’amener un petit groupe d’individus à vouloir s’opposer à d’illustres cambrioleurs, à organiser leurs propres coups promet des rebondissements qui risquent vite de déborder sur des scènes plus dures. On attend alors la suite avec impatience.
En contre partie, le style de Griffo manque peut-être de cette précision qu’on lui connait. C’est un peu mou dans l’ensemble.
Une série en devenir qui mérite la confirmation d’un deuxième album, au moins !
On aura quand même un bon moment de lecture en parcourant ce Fanny. Pourquoi s’en priver ?
Par FredGri, le 20 décembre 2013
Steven Desberg et Griffo se retrouvent une fois de plus pour une nouvelle histoire prévue en quatre opus sous le couvert des Editions Le Lombard. Après Empire USA et Sherman, les deux auteurs donnent naissance à Golden Dogs, série qui nous plonge dans le Londres de l’ère prévictorienne dans laquelle les richesses des plus grands attisent la convoitise des plus pauvres et surtout des plus hardis. Parmi cette dernière caste, quatre jeunes individus de souches et aux spécialités différentes vont s’associer pour devenir les pires voleurs de la cité londonienne.
Ce nouveau récit démarre rapidement pour, non seulement, camper l’ambiance dramatique générale et mais aussi pour se focaliser sur la destinée des fameux Goldens Dogs. Se rattachant ici à la personne de Fanny (il est prévu un épisode par personnage), cet opus nous affranchit en peu de temps sur le mystère qui va perdurer tout au long de la quadrilogie et qui repose essentiellement sur l’identification du traître qui va être à l’origine de la déchirure du quatuor. A cet égard, on reconnaîtra que ce thème a déjà été utilisé par Steven Desberg (dans sa saga plus contemporaine liée à John Tiffany). Toutefois, il n’en demeure pas moins que cet effet d’annonce reste d’une portée captivante et par ce biais, donne envie de voir plus loin.
Ce premier tour de roue qui marque la création du groupe et la présentation des personnages bénéficie d’un potentiel évident. On découvre plus précisément la belle prostituée, son passé et son présent, son rôle de première ligne au travers de sa vision personnelle. Grâce à son évocation, on perçoit le relationnel du groupe, on assiste aux premières expéditions, on goute à son succès grandissant et également on découvre son adversaire patenté, le juge Aaron. Pour corser ce premier tableau, quelques secrets font leur émergence, entretenus par Lucrèce (le lien avec le juge radical) et par James (avec une inconnue qu’il héberge).
Toutefois, cette première partie a le désavantage de mettre en avant des situations dont certaines manquent un tantinet de poids, d’originalité. De même, les opérations de brigandage n’offrent que très peu de surprises et le relationnel entre les quatre voleurs brille sans gros éclat.
Côté graphique, compte tenu de l’enjeu de réaliser 4 tomes en un an, on a bien l’impression que Griffo se met la pression et qu’il nous le montre au moyen d’un coup de crayon légèrement plus épuré que d’habitude. Il n’en demeure pas moins que le geste est éprouvé et que sa mise en image ne souffre d’aucune difficulté particulière.
Une ouverture qui pose parfaitement le concept de la série mais qui reste, pour le moment, un tant soit peu en deçà de ce que les auteurs ont l’habitude de nous offrir. Il ne fait aucun doute que la suite saura atténuer ce sentiment.
Par Phibes, le 7 février 2014
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