Goldfish

Dix ans après avoir disparu de la circulation,Goldfish revient dans la ville où il a multiplié les arnaques. Il est de retour pour récupérer ce qu’il a de plus précieux et est prêt à en découdre…

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Goldfish

Au même titre que « Jinx » et « Torso » cet album de Brian Michael Bendis rentre dans la catégorie des polars très noirs, genre que l’auteur affectionne et pour lequel il est reconnu. Le récit comporte son lot de looser, de femmes fatales, d’arnaques et de crimes crapuleux sur fond de filiation et d’amour contrarié.
Le scénario de ce « Goldfish » est, dans l’ensemble, assez classique mais présente des rebondissements inattendus et les dialogues sont excellents. Ses détracteurs diront que Bendis est parfois plus dialoguiste que scénariste mais cet art du dialogue fait la marque de l’auteur. Ce pavé, au grand nombre de pages, permet à l’auteur d’étirer les scènes mais également d’approfondir ses personnages et de créer une véritable ambiance.
Si Bendis respecte les codes du polar noir dans cet album, il explose les conventions graphiques. Et même si son noir et blanc manque parfois de précision, c’est largement pardonnable quand on sait qu’il est scénariste à l’origine. Avec des partis pris graphiques et des découpages osés, il arrive à donner un souffle très particulier à sa narration. Cela donne parfois quelques défauts de lisibilité mais certaines planches valent vraiment le détour.
Même si l’album n’est pas exceptionnel, les amateurs seront ravis et y trouveront leur compte.

Par Arneau, le 31 décembre 2007

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