GORN
Le chant des Elfes

Six ans ont passé depuis le départ de Gorn et Eliette. Dorian et Eloïse vivent heureux avec Dame Gorge auprès de la Vénérable.
Enceinte de leur deuxième enfant, Eloïse sent de graves contractures : le petit semble mal se présenter. Dame Gorge arrive à son chevet et réussi à mettre l’enfant au monde ; hélas, si le bébé se porte à merveille, la jeune maman se meurt…
La Vénérable suit alors son intuition : elle décide de l’emmener, avec Maëlle et Gorge, à la forêt qui danse, à la rencontre des Elfes. Tout en la guérissant, ceux-ci les mettent en garde contre un grand danger qui menace les Elfes, les Nains et les Humains…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur GORN #9 – Le chant des Elfes

Ouf ! Un neuvième tome pour notre Chevalier fantôme préféré ! Voilà qui n’est pas pour me déplaire !

En effet, le tome 8 m’avait vraiment laissé sur ma faim : peu de choses à se mettre sous la dent, un peu de rabâchage sur les thèmes chers à l’auteur déjà longuement (et très bien) exposés dans toute sa série… bref, je trouvais qu’on pouvait se passer de ce dernier tome.
Celui-ci, par contre relance bien la série… mais n’est pas exempt de tout reproche : o)

Je lui tiens en effet un léger grief d’un début un peu longuet, ma foi ! Certes, six ans (pour Eloïse et ses compagnons, mais presque autant pour nous) ont passé depuis le tome précédent, et il fallait bien remettre les choses en mémoire.
Certes, mais quand même ! La première partie manque singulièrement d’allant et de liant. De plus, je n’y ai pas retrouvé toute la poésie des premiers tomes.
Toutefois, la deuxième partie est nettement meilleure. Dès l’instant que les Elfes ont fait leur apparition, tout s’enchaîne plus vite et mieux, qui amène beaucoup de questions : qui a fait revenir les Yeux Rouges ? Que veut la fée Iris ? Gorn va-t-il revenir une nouvelle fois d’entre les morts pour voler au secours de son enfant ?

Les dessins de Tiburce Oger mérite également un très bon point, avec un très léger bémol : parfois, les arrières-plans (surtout les personnages) semblent manquer de finition. Il faudra que je relise la série, mais je ne me rappelle pas que cela était le cas avant.
Cependant, là, encore, le bon l’emporte : la richesse des couleurs donne un aspect très luxuriant des décors, et les personnages sont magnifiquement croqués (quand ils ne sont pas en arrière plan… ;o)). Je suis toujours autant admiratif en voyant les regards des personnages, l’expression qu’ils jettent est très bien rendue, par exemple.

Sous bien des aspects, donc, ce neuvième tome mérite d’être lu : il constitue un parfait prologue pour une nouvelle épopée, mais semble-t-il plutôt avec Maëlle, Eloïse et Dorian comme protagonistes principaux. A moins que…

Par PATATRAK, le 5 avril 2004

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