GOTHAM CENTRAL (VO)
Jokers and Madmen

(Gotham Central 11 à 22)
Sous les yeux du nouveau commissaire de Gotham le maire se fait assassiner par un snipper inconnu, de même qu’un haut notable. On découvre que le Joker serait derrière tout ça, mais surtout que la liste n’est pas encore terminée…
Peu de temps après on découvre le corps d’une jeune femme dans une poubelle, elle aurait été empoisonnée… L’enquête va mener à un gros laboratoire…
Ensuite, Driver va réouvrir une vieille enquête classée, il y a 10 ans une équipe de base ball a été décimée par une bombe dans les vestiaires. La piste va mener au Mad Hatter, mais est-ce aussi simple que ça ?

Par fredgri, le 12 juillet 2012

Notre avis sur GOTHAM CENTRAL (VO) #2 – Jokers and Madmen

Dans ce deuxième volume on trouve pas moins de 4 histoires. De quoi passer un très bon moment en lisant ces quelques 280 pages passionnantes. Car, en effet, Gotham Central, après avoir trouvé sa vitesse de croisière dans le premier volume, se lance ici dans ce qui va faire tout son charme, des enquêtes qui servent surtout à mettre en avant les personnages du quotidien, de la police, bien plus que les divers justiciers qui sillonnent la ville. Et c’est ce rapport entre gens normaux et figures fantasmées qui fait de cette série une indispensable lecture. Il suffit de lire la première histoire, en stand alone, avec la jeune Stacy qui travaille avec les autres policiers, et qui nourrit, en secret, une fascination pour Batman. Un récit tout en subtilité, avec beaucoup de finesse dans le portrait que brosse Brubaker.
D’ailleurs, ce dernier est largement plus mis en avant que Rucka, dans ce volume. Mais ce qui aussi intéressant c’est que Brubaker n’a pas une écriture nombriliste, il reste toujours au service de son histoire, de ses personnages. Et on ressent l’incroyable proximité qui le rapproche de ces héros du quotidien.

Alors, Gotham Central c’est principalement, c’est vrai, des enquêtes qui se déroulent à Gotham, et donc, qui voient régulièrement intervenir des ennemis de Batman. Ici, on a droit à Mad Hatter, The Pinguoin ou le Joker. On est certes dans un schéma très classique qui reprend le même genre d’intrigue que toute bonne série policière américaine, mais la différence ici tient dans la qualité de l’écriture, très sèche, très fluide aussi.

Graphiquement on retrouve Lark accompagné par Gaudiano (la même équipe qui opérera ensuite sur Daredevil). cette alliance est absolument parfaite pour une bonne ambiance policière, pleine d’ombres, de texture de la rue… les planches sont tout simplement sublime !

Une nouvelle fois, je ne saurais assez vous recommander la lecture de cette série !

Par FredGri, le 12 juillet 2012

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