Gotham Noir
Dans les ruelles de Gotham une silhouette se faufile, apeurée, il s’agit de James Gordon, ancien lieutenand de police devenu depuis détective privé. Il fuit ca d’une part il est accusé de meurtre et poursuivi par tous les flics et les malfrats de la ville, mais surtout parce que sur ses talons se glisse le mystérieux Batman… Ensemble ils vont tenter de tirer cette histoire au clair…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_200808181
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Notre avis sur Gotham Noir
Comme toujours, dès que Brubaker se lance dans un vrai polar c’est une réussite, un sublime hommage aux séries noires des années 50 avec toutce qu’il faut pour que la recette réussisse, la belle vamp, les malfrats et les politiciens véreux, des menaces, des chantages et un secret vraiment très glauque ! Bref, un excellent moment passé à lire ce petit album Elseworld (une collection DC qui permet à tout les auteurs qui le souhaitent de réaliser des projets ou ils donnent leur version décalée des personnages DC).
Certes on pourrait repprocher à ce Gotham Noir de manquer cruellement d’originalité, et même de surprise tant les ficelles sont grosses et très téléphoné, mais la force de ce projet justement n’est pas complètement dans un quelconque renouvellement du genre, non, ici il s’agit réellement d’un hommage à un genre, à ces atmosphères qui prennent aux tripes. Le détective aurait pu s’appeler Marlow, ça n’aurait rien changé, il n’est pas ce personnage très clean, irréprochable, il picole, loupe sa mission et manque de tout foutre en l’air. Toute la puissance du scénario de Brubaker joue justement sur ce fil du rasoir sur lequel Gordon se balade en tremblant tandis que les morts tombent un par un autour de lui.
L’autre très grande force de cet album c’est Sean Phillips, ils n’avaient pas encore pondu ensemble les Sleeper, ni même les Criminals mais déjà le graphisme de l’anglais est très puissant, plein de matière, d’ombres, il ajoute en masse à cette ambiance lourde et menaçante. Le duo parfait en somme.
Si vous aimez de temps en temps vous replonger dans des vieux Hammett ou des Chandler je pense que vous devriez prendre votre pied à dévorer ce Gotham Noir !
Par FredGri, le 18 août 2008
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