GOULAG (LE)
Les zomes

 
Ne sachant pas trop quoi faire de sa liberté et craignant surtout les inconvénients qu’elle représente pour lui qui au goulag n’a jamais eu besoin de s’occuper de quoi serait fait le lendemain, Krampon va simplement cheminer vers l’est. La Sibérie est vaste et vide, mais Krampon va faire y de nombreuses rencontres : un ermite vivant dans une yourte à voile avec une chèvre que notre héros va devoir honorer, des autochtones se saluant en se serrant la bite, puis des marins d’eau gelée embarqués sur des bateaux sur rails, avant de retourner à la case départ encadré par des militaires qui ont attaqué le groupe avec lequel il se trouvait alors…

Krampon retrouve donc Kalashnikov au goulag n°333, et celui-ci, désireux de se procurer des pilules qu’on ne trouve qu’en occident, va envoyer notre héros à Paris avec un visa de footballeur. Les autres membres de l’équipe vont demander l’asile politique ; Krampon va lui être rapatrié en Union Soviétique après un bref passage en Allemagne… De retour "chez lui" au goulag, il se découvrira un fils. Mais il n’aura pas trop le temps d’en profiter puisqu’il devra bientôt repartir, le Camarade Commandant Kalashnikov lui ayant préparé une petite blagounette…
 

Par sylvestre, le 2 juillet 2013

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Notre avis sur GOULAG (LE) #3 – Les zomes

 
Boljemoï ! Ce tome 3 de la série Le goulag me fait mentir puisque j’évoquais dans mon avis sur le tome 2 la possibilité qu’après la transition entre les tomes 1 et 2 qui n’était pas logique, il faudrait peut-être s’attendre à ce que ce soit encore le cas par la suite. Mais là, non : on retrouve bien Krampon au début du tome 3 là où on l’avait laissé à la fin du tome 2, c’est à dire en liberté dans l’infinie steppe sibérienne.

Très vite, la solitude de notre Eugène national va laisser la place à de la compagnie : différents personnages que va croiser notre héros et qui, en plus de leur bite dans la main de Krampon, mettront du sel dans l’histoire. On n’avait pas oublié que la série Le goulag était déjantée et qu’elle ne s’interdisait pas des gags sexuels à tout bout de champ (de toundra, devrais-je dire) ; ceux qui ne s’en souvenaient plus se remettront vite au diapason !

Comme les précédents, ce troisième tome de la série est très dense grâce à ses nombreuses planches toutes composées de 5 lignes de vignettes bourrées de textes. Sa lecture demande donc d’avoir un bon moment devant soi ! Dans cet opus, on retrouve des personnages récurrents, comme K.K.K. ou Loubianka… Or, Krampon rencontre tellement de gens durant ses aventures qu’on ne peut pas savoir lesquels se retrouveront éventuellement à leur tour régulièrement sur sa route à l’avenir. Une route qui semble sans fin, d’ailleurs, et on le voit dans cet album : même si Krampon aurait pu avoir assez des vastes étendues sibériennes pour vivre ses aventures, l’auteur Dimitri montre ne pas hésiter quand l’envie lui prend de faire voyager son héros hors l’URSS. En France ou en Allemagne, par exemple, comme c’est le cas ici. On attendait d’ailleurs pourquoi pas quelques explications sur les origines du héros Nogentais à l’occasion de son furtif passage dans son pays d’origine. Mais niet ! On n’en saura (toujours ?) pas plus. En tout cas dans ce tome.

Dans le prochain peut-être ? Ma foi, pour le savoir (ou pas), il n’y a plus qu’à continuer la lecture de la série. Alors, on y va ! Rass, dva, rass, dva, rass, dva…
 

Par Sylvestre, le 2 juillet 2013

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